INSTITUT D'ART CONTEMPORAIN

Nathalie Ergino : programmation

Anna Marazanof : chargée de recherche
laboratoire@i-ac.eu

Sarah Caillet : coordination

T/ +33 (0)4 78 03 47 02
s.caillet@i-ac.eu

Corinne Guerci : éditions et documentation

T/ +33 (0)4 78 03 47 08
c.guerci@i-ac.eu 

11 Rue du Docteur Dolard 69100 Villeurbanne
T / +33 (0)4 78 03 47 00
F / +33 (0)4 78 03 47 09
Visiter www.i-ac.eu

Initiatrices

Participant·e·s

Nathalie Ergino

Nathalie Ergino dirige depuis 2006 l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, issu de la fusion du centre d’art le Nouveau Musée et du Frac Rhône-Alpes en 1998. Elle développe in situ une programmation d’expositions personnelles d’artistes de renommée internationale (Jef Geys, Joachim Koester, Anthony McCall, Matt Mullican, Hans Schabus, Jason Dodge, Katinka Bock, Daniel Steegmann Mangrané…), combinée à des expositions collectives d’envergure (Fabricateurs d’espaces, 9 evenings, Yes we don’t, 1966-79, 2006Immersions2016…).

Elle affirme le principe de la création comme moteur de la collection, notamment par le soutien à la jeune création à la fois en région (Galeries Nomades) et à l’international (Rendez-vous, Plateforme internationale dédiée à la jeune création) et par l’enrichissement constant de la collection de l’IAC, présentée in situ à un rythme biennal. Dans le même temps, elle mène un travail de valorisation de la collection ex situ par des expositions thématiques (Transformations, Collection IAC par Vincent Lamouroux à l’Hôtel de la Région Rhône-Alpes, De l'immersion à l'osmose : Chaosmose #2 au Château de Rentilly), transhistoriques (Locus Oculi au Château de la Bâtie d’Urfé) ou encore personnelles (Ann Veronica Janssens au Château des Adhémar).

Dès son arrivée, Nathalie Ergino a instauré une programmation de « Rendez-vous satellites », et renouvelé la politique éditoriale de la structure avec la collection « IAC » aux Presses du Réel. En 2009, elle a créé l’association des Amis de l’IAC et l’e-studio, dispositif pour les étudiant·e·s de toutes disciplines confondues. Elle est également à l’origine du Laboratoire espace cerveau, projet interdisciplinaire lancé en 2009 avec l’artiste Ann Veronica Janssens, qui se propose d’interroger, à partir du champ des expérimentations artistiques, les recherches pratiques et théoriques permettant de lier espace et cerveau.

Nathalie Ergino co-fonde en 2007 la revue zeroquatre avec Yves Robert et Olivier Vadrot ; également l’association Documents d’artistes Rhône-Alpes (aujourd'hui Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes) en 2008 avec la Région.

Avant de rejoindre l’IAC, elle est directrice du [mac] musée d’art contemporain de Marseille de 2001 à 2005, période au cours de laquelle se succèdent de grandes expositions monographiques (Jimmie Durham, Rodney Graham, Carsten Höller…) ou collectives (Subréel…), et de nombreuses acquisitions, ainsi que des expositions prospectives, les [mac] room, (Bruno Peinado, Nicolas Moulin…).

Auparavant, elle dirige à partir de 1994 le Collège/Frac Champagne-Ardenne où, parallèlement à de nombreuses expositions et acquisitions (Saâdane Afif, John Bock, Chris Burden, François Curlet, Robert Filliou, Jef Geys, Raymond Hains, Mona Hatoum, Laurent Montaron, Philippe Ramette, Franz West, Maisons-Cerveaux…), elle initie la première association d’amis de Frac ainsi qu’un club d’entreprises-partenaires.

En tant que présidente de l’Association Nationale des Frac de 1996 à 1999, Nathalie Ergino est co-fondatrice, avec les directeurs de centres d’art (DCA) et les directeurs d’écoles d’art (ANDEA), du CIPAC/Congrès interprofessionnel de l’art contemporain.

Elle a été membre de la Commission d’acquisitions du FNAC/Fonds National d’art contemporain (1996-1999), de la commission Étant donnés/Fonds Franco-américain pour l’art contemporain (2000-2002), du Comité de réflexion et d’orientation de l’AFAA/Association française d’action artistique (2000-2003), enfin du Conseil Professionnel pour les arts visuels de CulturesFrance de 2007 à 2009.

En 1986, elle a collaboré à la création de la revue Artstudio, dont elle devient la rédactrice en chef-adjointe. De 1989 à 1991, elle est conservatrice du Carré d’art, musée d’art contemporain de Nîmes, chargée des expositions. Parallèlement à ces commissariats (Robert Filliou, Richard Baquié…), Nathalie Ergino poursuit une activité éditoriale et critique en collaboration à diverses publications et en participant à la création de la revue Documents sur l’art, avec, entre autres, Nicolas Bourriaud, Éric Troncy et Jean-Yves Jouannais.

 

 

Ann Veronica Janssens

Ann Veronica Janssens est artiste, enseignante aux Beaux-Arts de Paris depuis 2012, au département des pratiques artistiques. Elle vit et travaille à Bruxelles. Elle a été professeure de sculpture à l’Erg et conférencière à La Cambre. Le travail d’Ann Veronica Janssens est montré sur la scène internationale depuis le début des années 1990. Elle a représenté la Belgique (avec Michel François) à la 48e Biennale de Venise en 1999 et exposé dans de nombreuses institutions, notamment en France, en Belgique, en Allemagne ainsi qu’aux États-Unis.

Ann Veronica Janssens développe depuis la fin des années 70 une œuvre expérimentale qui privilégie les installations in situ et l’emploi de matériaux volontairement très simples, voire pauvres (bois aggloméré, verre, béton) ou encore immatériels, comme la lumière, le son ou le brouillard artificiel. À travers des interventions dans l’espace urbain ou muséal, l’artiste explore la relation du corps à l’espace, en confrontant le·la spectateur·trice (voire en l’immergeant) à des environnements ou dispositifs qui provoquent une expérience directe, physique, sensorielle, de l’architecture et du lieu, et qui renouvellent à chaque fois et pour chacun l’acte de perception.
Les premiers travaux d’Ann Veronica Janssens étaient – c’est ainsi que l’artiste les nomme – des “super spaces » : « des extensions spatiales d’architectures existantes », « des endroits pour capturer la lumière, le ciment et des caisses en verre, des espaces conçus comme des tremplins vers le vide » (in Ann Veronica Janssens, Musée d’art contemporain de Marseille, 2004). Un vide que l’artiste voulait « mettre en mouvement, lui conférant une sorte de temporalité ». Dans cette réflexion sur le vide et à travers des installations minimalistes, les œuvres de l’artiste ont pour objectif de déstabiliser les habitudes perceptives, de fluidifier ou densifier la perception, en jouant avec la matérialité, grâce à la lumière. Les recherches d’Ann Veronica Janssens ont ainsi, au cours du temps, conduit l’artiste à expérimenter diverses modalités plastiques propres à perturber la perception : du miroitement des surfaces aux couleurs mouvantes de matériaux chimiquement sensibles à la lumière, en passant par les mélanges instables de matières et les effets hypnotiques de séquences lumineuses alternées. Pour l’exposition Collection(s) 08 (8 février – 13 avril 2008), l’Institut d’art contemporain a invité Ann Veronica Janssens à recréer son Cabinet (en croissance) ou laboratoire pour ce que l’artiste nomme des « essais », depuis les projets jusqu’aux œuvres finalisées, des maquettes aux expérimentations. Les travaux présentés dans cette salle expérimentale ont cristallisé une donnée fondamentale de la démarche d’Ann Veronica Janssens : le temps qui s’écoule durant l’expérience du·de la spectateur·trice participe de la sculpture, de même que l’espace tout entier qui accueille l’œuvre (exemple : Blue, Red and Yellow, 2001, sculpture-matrice des futurs environnements à brouillard coloré). Avec les œuvres d’Ann Veronica Janssens, le·la spectateur·trice est confronté·e à la perception de « l’insaisissable » et à une expérience sensorielle où il franchit le seuil de la vision claire et maîtrisée, où il·elle perd le contrôle de ses sens. Même s’ils induisent aussi des expériences physiologiques, les travaux d’Ann Veronica Janssens se distinguent de l’art optique des années 1950-60 et ne reposent pas sur des effets formels à décoder. S’il y a du spectaculaire chez elle, c’est celui d’une déconstruction de l’objet, « au-delà du miroir », au sens où le·la spectateur·trice est ramené·e de façon tout à fait fondamentale à son corps et à ses émotions perceptives profondes, à une expérience active de la perte de contrôle, de l’instabilité, qu’elle soit visuelle, physique, temporelle ou psychologique. L’usage du brouillard artificiel va dans ce sens et les œuvres qui l’utilisent plongent le·la spectateur·trice dans une situation où la perte de repères ouvre un espace imaginaire, vide de matière, où le corps bascule hors du temps et de l’espace.

Série d'entretiens avec Ann Veronica Janssens, réalisés dans le cadre de l'exposition HOT PINK TURQUOISE au Musée d'art moderne Louisiana de Humlebæk (Danemark), du 23 janvier au 17 mai 2020 :

https://channel.louisiana.dk/series/ann-veronica-janssens-the-art-of-physics

Lara Almarcegui

Lara Almarcegui est une artiste née en 1972 à Saragosse (Espagne), qui vit et travaille à Rotterdam (Pays-Bas).
Après une participation notable à l’exposition Radical Nature au célèbre Barbican de Londres, Lara Almarcegui investit le pavillon espagnol pour la 55e Biennale de Venise en 2013. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles dans des institutions telles que l’Institut Valencien d’Art Moderne (IVAM) à Valence ou plus récemment à la Graphische Sammlung de Zurich. Dans son dernier guide des terrains vagues, l’artiste publie un portrait de friches à un moment-clé de leur mutation : lorsqu’elles sont encore vierges de décisions concernant leur futur, avant d’éventuelles constructions à venir.

Les mutations de l’urbanisme sont au centre de la production artistique de Lara Almarcegui, qui se tourne vers le mâchefer comme matériau significatif. Elle questionne l’état actuel de la construction, de l’architecture mais aussi du développement et de l’utilisation des espaces urbains. Sa pratique explore nos rapports avec l’environnement construit en privilégiant les espaces délaissés comme les terrains vagues, les bâtiments en ruine ou en cours de démolition afin d’inciter le visiteur à s’interroger sur les liens entre architecture et ordre urbain. Autant de manifestations de l’inconscient du territoire, qu’elle nous invite à observer, repérer, parcourir.

À l’invitation du collectif d’habitants La Ville Édifiante (qui travaille sur la connaissance et la sauvegarde du patrimoine bâti Villeurbannais), Lara Almarcegui a réalisé en 2021 une résidence d’artiste dans l’une des huit maisons Castors de la rue Alfred-Brinon à Villeurbanne, ensemble d’habitats issu d’un mouvement d’autoconstruction collaborative des années 1940.
Présentée en mars-avril 2022 à l'IAC dans le cadre de La Fabrique du Nous #1 / Quels territoires ? l'œuvre Mâchefer-Villeurbanne de Lara Almarcegui s’articule autour d’un important monticule de mâchefer (65 tonnes) qui occupe l’espace de la Halle Nord de l’IAC, offrant au visiteur l’expérience physique du matériau.

 

Ella Bellone

Née en 1996, vit et travaille à Paris (France). Après des études en philosophie (Sorbonne) et en sciences politiques (SciencesPo), Ella Bellone intègre l’EHESS en arts et langages. Ses recherches portent sur le cinéma expérimental et la question de la vie de la matière filmique dans les œuvres de Jürgen Reble et de Jacques Perconte. Elle travaille en tant que chargée de recherches pour la plateforme curatoriale Le peuple qui manque avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, puis pour la commissaire d’exposition Catherine Grenier avant d’assister Nathalie Ergino à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. Aujourd’hui, elle participe au comité de rédaction de la Revue Documentaires et à la programmation du festival documentaire itinérant Dulcinée.

Stations [18] [20]

Clarissa Baumann

Née en 1988 à Rio de Janeiro (Brésil), vit et travaille à Paris (France).
L’artiste brésilienne Clarissa Baumann étudie à l’École d’Arts Décoratifs et à l’école d’Arts Visuels de Rio de Janeiro, puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Sa pratique est également marquée par des recherches professionnelles en danse contemporaine. Se développant par une série d’interventions furtives dans la ville ou dans les espaces d’exposition, ses œuvres questionnent poétiquement les mécanismes d’organisation du quotidien, du corps et de la mémoire. L'artiste reçoit en 2015 le Prix des Fondations de Beaux-Arts, puis en 2016 le prix de l’École des Beaux-Arts de Paris ainsi que le Prix Adagp Révélation des Arts Plastiques, à l’occasion du 61e Salon de Montrouge. Ses œuvres sont présentées lors de l’exposition Protopoème : Sol, Sono & Urubus à la Galerie Dohyang Lee en 2018.

http://www.clarissabaumann.net/
Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Jacynthe Blaquart

Né en 1981 à Le Chesnay (France), vit et travaille à Paris (France).
De toute part irrigué par les théories bio-politiques et les fictions spéculatives, et en particulier par les écrits de Donna Haraway et Samuel R. Delany, le travail de Jacynthe Blaquart convoque autant les moyens d’ingénierie et de production numériques que les matériaux du prosthétique, comme l’impression 3D, le silicone et la résine. Ses objets brouillent ainsi la frontière entre sculpture, installation et prototype, et se déploient à la manière d’organismes autonomes parcourus de fluides, reliant entre eux des corps hétérogènes, plantes aquatiques et micro-contrôleurs. À travers des oppositions organique/inorganique, réel/virtuel, technologique/biologique, l’ensemble de sa démarche est une invitation à transformer les présupposés sur l’identité, la technologie, le vivant et l’inanimé.

jacynth.xyz
Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] |18]

Daria de Beauvais

Daria de Beauvais est Senior Curator, commissaire d’exposition au Palais de Tokyo à Paris. Elle exerce également comme commissaire indépendante, enseigne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, participe régulièrement à des comités et des jurys, tout en écrivant pour différentes revues et publications. Elle a notamment été co-commissaire des expositions collectives Anticorps (2020) et Futur, ancien, fugitif (2019) au Palais de Tokyo et de la 15e Biennale de Lyon Là où les eaux se mêlent (2019). Elle a assuré le commissariat de nombreuses expositions monographiques, dont récemment celles d’Angelica Mesiti (2019), Laure Prouvost (2018), Camille Henrot (2017), Mel O’Callaghan (2017) ou encore Mika Rottenberg (2016). 

Station [22]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Erik Bordeleau

Erik Bordeleau est philosophe, commissaire et essayiste. Il travaille comme chercheur en cinéma et philosophie à l'université NOVA de Lisbonne et est également chercheur affilié au centre Art, Business et Culture de la Stockholm School of Economics. Il a publié et co-édité plusieurs livres et articles dans différentes langues à l'intersection de la philosophie politique, de l'art contemporain, du cinéma mondial, des cultures blockchain, de la finance et de la théorie des médias. Une traduction allemande de son livre sur le commun, Das Commons des Komunismus. Eine Kartographie, a été publiée au début de l'année aux éditions Büchner Verlag (2021). En collaboration avec Saloranta & De Vylder, il développe The Sphere (www.thesphere.as), une infrastructure web 3.0 pour l'auto-organisation dans les arts du spectacle.

Stations [17] [19] [20]

Guy Bordin

Guy Bordin est docteur en ethnologie (université de Paris Ouest Nanterre) et diplômé en langue et culture inuit (Institut national des langues et civilisations orientales). Il est membre associé du Centre d’études et de recherche sur les littératures et les oralités du monde (Cerlom) de l’Inalco, institution où il est chargé de cours. Il est également membre du groupe « Anthropologie de la nuit » (Nanterre). Entre 2009 et 2016, il a donné des cours de langue inuit à l’Institut des hautes études de Belgique (Université libre de Bruxelles).

Ses recherches portent sur les représentations de la nuit chez les Inuit canadiens (nuit arctique, nuit quotidienne, vécu nocturne, cycle veille/sommeil, rêves, émotions liées à la nuit, etc.) ; il s’intéresse également aux relations entre humains et non-humains dans cette société. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et a publié des articles dans diverses revues (dont Études/Inuit/Studies, Revue internationale d’études québécoises, Anthropological Linguistics, Current Anthropology, Journal de la Société des américanistes) et livres collectifs.

Il a également une pratique du cinéma et a coréalisé depuis 2006, avec le plasticien et réalisateur Renaud De Putter, huit films oscillant entre documentaires et projets plus fictionnels, qui explorent notamment la question de la mémoire, dans des contextes culturels différents, avec un intérêt particulier pour les histoires de vie et leurs aspects mythiques.

Station [19] 

Tiphaine Calmettes

Évolutives, les sculptures et installations de Tiphaine Calmettes créent de nouveaux modes de coexistence entre des éléments a priori distincts. Incluant du béton, de la terre, de la mousse et du lichen, mais aussi des empreintes de plantes, d’animaux et de parties de corps, ses œuvres activent les récits qui informent notre rapport au monde. Le processus de création est un objet de conversation avec l’histoire des savoir-faire et de leur réactivation dans le contexte présent. Les techniques non formelles, réversibles, éphémères installent l’animation de formes de vie à travers des actions performatives. Sous la forme de« narrations comestibles », ses objets et ses récits prennent vie en revisitant le partage, la commensalité, à travers les saveurs et les rencontres.

Diplômée en 2013 de l’ENSA Bourges, Tiphaine Calmettes (Ivry-sur-Seine,1988) vit et travaille à Paris. Elle est lauréate du Prix Aware 2020 et est actuellement en résidence au Centre d'art contemporain d'Ivry - le Crédac et aux Laboratoires d'Aubervilliers. Parmi ses expositions et dispositifs de rencontre récents : La Vie à elle-même (CIAP Vassivière, 2020), Par le chant grondant des vibrations autour (exposition personnelle – CIAP Vassivière, 2020) ; La vie des tables (Le Crédac, Ivry-sur-Seine, 2020) ; Rituel·le·s (IAC, Villeurbanne, 2020) ; Attiser le feu pour qu’il reprenne (exposition personnelle – Centre céramique contemporaine, La Borne, 2020) ; Il y avait des odeurs qui marchaient (exposition personnelle – Centre d’Art Ygrec-ENSAPC, Aubervilliers, 2020) ; La terre embrasse le sol (exposition personnelle – ENS, Lyon, 2019) ; We used to leave deluxe issues of love potions/ * (One Gee in Fog, Genève, 2019) ; Si tu as faim, mange ta main (Paris Art Lab, Paris, 2019) ; Some of us, an overview of the French Art Scene (Kunstwerk Carlshütte Büdelsdorf, Allemagne, 2019) ; Dans la basse lueur humide (exposition personnelle – Zoo Galerie, Nantes, 2019) ; CookBook’19 (MO.CO Panacée, Montpellier, 2019) ; Clair de lune à travers les hautes branches (Performance – Centre Pompidou, Paris, 2019) ; Le pouvoir du dedans (La Galerie, Noisy-le-Sec, 2018) ; Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être (Bétonsalon, Paris, 2018) ; Astragals (exposition personnelle – Phoenix Bratislava, Slovaquie, 2017).

tiphaine.calmettes.syntone.org/

Stations [18] [21] [22]

Élisa Brune

Née en 1966 à Bruxelles (Belgique), décédée en 2018 à Bruxelles (Belgique).
Ingénieure commerciale et docteure en sciences de l’environnement. Elle a travaillé en entreprise et dans la recherche scientifique avant de se consacrer à l’écriture. Elle s'est partagée entre écriture romanesque et journalisme scientifique – ses articles sont parus dans La Recherche, Ciel et Espace, Sciences et Avenir, Sciences Humaines. Parmi ses derniers ouvrages, on peut citer les essais Le secret des femmes, voyage au cœur du plaisir et de la jouissance (avec Yves Ferroul, Odile Jacob, Paris, 2010), Bonnes nouvelles des étoiles (avec Jean-Pierre Luminet, Odile Jacob, Paris, 2009) et le roman Un homme est une rose (Ramsay, Paris, 2005). En 2016, elle a participé au forum « L'année vue par les sciences », organisé par France Culture.

Stations [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cecilia Cavalieri

Née en 1984 à São Paulo (Brésil), vit et travaille entre Paris (France) et Rio de Janeiro (Brésil).
Après un parcours en communication sociale, Cecilia Cavalieri obtient un Master en Arts Visuels à l’Université d’État de Rio de Janeiro, puis un Doctorat en Arts Visuels à l’Université fédérale de Rio de Janeiro. Son travail associe une pratique artistique à une recherche contre-philosophique, mettant en relation art, nature, économie/écologie, maternité et animalité par une approche pluridisciplinaire (installations, photos, sculptures, textes, objets et vidéos). Elle participe à plusieurs expositions au Brésil, notamment au centre Oi Futuro, à la Galerie Cândido Portinari, ou au Centre culturel Hélio Oiticia. Sa première exposition personnelle Jardins Precários – investigações sobre a perda da terra [Jardins Précaires – Enquêtes sur la perte de terre] est présentée au Centre culturel de la Justice fédérale de Rio de Janeiro en 2015.

https://ceciliacavalieri.com.br/
Stations [15] [18]

Raphaël Brunel

Raphaël Brunel est critique d'art et commissaire d'exposition indépendant. En 2010, il co-fonde et co-dirige la plateforme éditoriale et curatoriale What You See Is What You Hear, qui s’inscrit dans la continuité de la revue VOLUME, comme une exploration des liens entre arts visuels et son. Il intervient régulièrement dans la revue d’art contemporain 02. Raphaël Brunel a également participé à l’écriture de plusieurs catalogues d’exposition, Le tamis et le sable (What You See Is What You Hear, Paris, Maison Populaire, Montreuil, 2013), Laboratoires de l’art (Hermann, Musée des arts et métiers, Paris, Mudam, Luxembourg, 2016), et d’ouvrages monographiques, Une généalogie des grandes oreilles (Lauren Tortil, Tombolo Presses, Nevers, 2019), 1997 → × (Optical Sound & Pierre Beloüin, Optical Sound, Ollioules, 2017).

Station [16] 

 

 

 

 

 

 



 

 

Arianna Cecconi

Arianna Cecconi est anthropologue et enseigne à l’École nationale supérieure d’Architecture (ENSAM) de Marseille. Les pratiques locales de réconciliation dans les contextes post-guerre, la mémoire, les rituels, les rêves et le sommeil ont été ses principaux sujets d’étude tout au long d’une trajectoire de recherche ethnographique menée sur différents terrains (Italie, Andes péruviennes, Espagne et actuellement Marseille). Dans le cadre de son doctorat à l’EHESS et de ses post-doctorats à l’université de Milan, à la Columbia University et à l’Institut d’études avancées IMERA d’Aix-Marseille, elle a participé à plusieurs projets internationaux sur la mémoire et la violence. Depuis 2013 elle mène ses recherche à Marseille dans le cadre d’un projet interdisciplinaire de recherche-action sur le sommeil financé par l’Agence Régional de Santé.  À côté de son parcours universitaire elle a toujours travaillé comme indépendante en collaboration avec diverses structures (écoles, associations), radios, compagnies de théâtre (Collectif Lr, LFK ; le Bruits de Nuages Cité des Arts de la Rue).  Avec l’artiste Tuia Cherici elle a développé depuis 2010 un projet multimédia sur les rêves nocturnes, Oniroscope, présenté en Finlande, Italie, New York, France, Suisse. https://oniroresearch.wordpress.com

Station [19]

Denis Cerclet

Anthropologue, maître de conférences à l’université Lumière – Lyon 2, membre du Centre de recherches et d’études anthropologiques (CREA). Il est également responsable du master Métiers des arts et de la culture et à l’initiative avec Maguy Marin de la création de la formation pour danseur De l’interprète à l’auteur. Dans le cadre de ses travaux de recherche, il envisage le social en adoptant la perspective du corps. Cela le conduit à privilégier une approche transdisciplinaire et à s’intéresser aux sciences et aux arts.

Stations [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [15]



 

 

 

 

 

Marie Chênel

En fonction depuis le 11 octobre 2021, Marie Chênel est secrétaire générale de d.c.a, association française de développement des centres d’art contemporain. d.c.a. réunit 51 centres d’art contemporain répartis sur l’ensemble du territoire : www.dca-art.com
Elle a auparavant travaillé dans la direction de projets culturels, la critique d’art, l’édition ou le commissariat d’exposition. Spécialisée dans les arts visuels et contemporains, elle a été chargée de la coordination éditoriale du magazine en ligne du Jeu de Paume à Paris en 2010 et a travaillé pour plusieurs institutions dont le Palais de Tokyo et la Galerie Édouard-Manet/École municipale des beaux-arts de Gennevilliers.
Plus récemment, Marie Chênel a été responsable des programmes scientifiques d’AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibition.

Station [18]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alys Demeure

Née à Nice (France) en 1984.
Alys Demeure est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson) et de l’Institut d’Histoire de l’art de Paris IV Sorbonne. Ses recherches ont pour substrat l’image d’archive et les cadres matériels et processuels qui la mobilisent. Ses œuvres sont présentées lors d’expositions personnelles, au centre culturel Una Volta de Bastia en 2014, d’expositions collectives comme Avant-Garden à la Générale en Manufacture à Paris en 2014 dans le cadre de la FIAC Off, La chaise vide à la Villa Belleville à Paris en 2018, Transfuges à l’Espace Voltaire à Paris en 2019, ou encore avec le collectif FRAME, dont elle fait partie. Elle est également membre du groupe LE BAIL situé à Paris, qui associe artistes, critiques et acteurs de l’art contemporain dans l’organisation d’expositions.

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] [17]

Nicolas Césard

Anthropologue et ethnobiologiste, maître de conférences en ethnoentomologie au laboratoire d’Eco-anthropologie (CNRS/ Muséum national d’Histoire naturelle), chercheur associé au Centre Asie du Sud-Est et membre du collectif de recherche ARTMAP. À travers une analyse comparative des interactions entre les hommes, les insectes et le milieu naturel, il s’intéresse à l’influence des déterminants écologiques, biologiques et technologiques, sur la construction des rapports à la nature, sur la perception des éléments qui la composent comme de leurs usages. Ses recherches sont publiées dans des revues spécialisées (Les Boudragues ou la nuisance à venir. Vivre avec les Insectes dans l’anthropocène, Techniques&Culture 68 « Mondes infimes », Éditions de l’EHESS, Paris, 2017) et grand public (Insectes, National Geographic France).

http://www.ncesard.fr/
Station [15]


Pauline Créteur

Née en 1989 à Saint Saulve (France), vit et travaille à Paris (France).

Historienne de l’art, Pauline Créteur a travaillé au LaM (Villeneuve d'Ascq) entre 2013 et 2015 où elle a participé à la conception de l’exposition Picasso, Léger, Masson : Daniel-Henry Kahnweiler et ses peintres et au commissariat de l’exposition Là où commence le jour, . En 2016, Pauline Créteur a rejoint l’équipe de la programmation du Centre Pompidou-Metz où elle a travaillé jusqu’en 2018 en tant que chargée de recherches, sur les expositions Couples Modernes et Lee Ufan, Habiter le temps. Après avoir collaboré avec Camille Morineau à la Monnaie de Paris, sur l’exposition Thomas Schütte, Trois Actes notamment, et pour l’association AWARE, elle a accompagné en tant que chercheuse indépendante, les stations du Laboratoire espace cerveau et la programmation des expositions de l’IAC de 2018 à 2020. Pauline Créteur est notamment l’une des commissaires de l’exposition Rituel·le·s et des conceptrices de la Station 18. Depuis 2020, elle est attachée de conservation au Musée Zadkine à Paris.

Stations [15] [16] |18] [19]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Julien Discrit

Né en 1978 à Épernay (France), vit et travaille à Paris (France).
Géographe de formation, Julien Discrit travaille autour des questions de la représentation de l’espace, qu’il soit physique ou imaginaire, et du temps. Inspirée en grande partie par la géographie, sa pratique protéiforme (sculptures, installations, vidéos, performances ou encore œuvres sur papier) s’entend comme une tentative de « décrire le monde » tout autant qu’une interrogation constante sur sa mise en image. Ses œuvres révèlent une tension dialectique entre l’espace environnant, le domaine du visible et sa représentation, et l’exploration de mondes intérieurs. Son œuvre a été notamment exposée à la Galerie du Jeu de Paume (2006), au Centre Pompidou-Metz (2016), au Musée National de Singapour (2017) et lors de la Biennale de Lyon en 2017. Il est représenté par la Galerie Anne-Sarah Bénichou.

http://www.juliendiscrit.com/
Stations [16] [19] 

Yann Chateigné

Né en 1977, vit et travaille à Genève (Suisse).
Critique d'art, commissaire d'expositions, et professeur d’histoire et théorie de l’art et chercheur à la HEAD (Haute école d’art et de design), Genève. Il a été responsable entre 2009 et 2017 du Département Arts visuels à la HEAD, et co-directeur de la résidence d’artistes Fieldwork: Marfa. Il a co-organisé en 2014 la Biennale de l'Image en Mouvement à Genève, avec Andrea Bellini et Hans Ulrich Obrist. Il écrit pour de nombreuses revues, telles qu'Artforum, Frieze, Art Press, Kaleidoscope, Spike, ou Mousse, ainsi que dans le cadre d’ouvrages thématiques (L’expérience de l’exposition, HEAD, Genève, 2019) et monographiques (avec Rodrigo Ortiz Monasterio, Joachim Koester: Maybe Someone Must Begin with some Particular Places, Guayaba Press, Mexico, 2016).

Station [7]



Baptiste Croze

Baptiste Croze est né en 1985 à Valence en France, il vit et travaille à Marseille.

Il construit des ensembles, qui fonctionnent en poupées russes. Des séries qui génèrent leur propres règles et dans lesquelles il cherche des variables, des gammes, des élasticités.
La main, dont la trace reste souvent invisible, est au centre de son travail comme figure symbolique et anthropologique. Et associé à la main, l’objet (chaîne de vie, flux, moyens de fabrication, propriétés stylistiques, ergonomiques) dans un contexte de société de consommation et de mondialisation. Il travaille autour des notions de mimétisme, de la reproduction, de la répétition, et du camouflage et le rapport aux signes s’opère dans ces glissements entre dessin, image et sculpture. Il crée des ensembles de détails et explore les porosités entre les médiums artistiques tels que la sculpture en image, l’histoire de nos représentations, le changement de valeur des choses, les systèmes d’identification et de mesure.

Baptiste Croze est issu de l’école d’art de Grenoble en 2009 et présente régulièrement son travail en France et à l’international (Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne, Sakıp Sabancı Museum à Istanbul, Bel Ordinaire à Pau, HLM/Astérides à Marseille, A Foundation de Liverpool,...). Et lors d’expositions personnelles (Bikini, Lyon, La Station à Nice, Kunstverein Wagenhalle-TAUT à Stuttgart, La Permanence, Clermont-Ferrand, Chez Néon, Lyon,…).
Il a participé à plusieurs programmes de résidences : Résidence croisée, ART3/Institut Français et Kunststiftung de Stuttgart, Astérides, Friche Belle de mai, Marseille, Résidence Croisée, AIR/Antwerpen, Anvers et Artistes-en-résidence, Clermont-Ferrand et Moly Sabata, Sablons.
Ses œuvres sont notamment présentes dans plusieurs collections publiques (Cnap, Frac p.a.c.a., Collection Lambert) et privées.
En 2022, Il publie trois éditions monographiques (ART/3 Valence et l’Institut Français, Stuttgart).
En parallèle, Il développe un travail de collaboration avec plusieurs artistes; Léo Durand, Simon Feydieu et Linda Sanchez.

http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/CROZE_Baptiste

Matthieu Duperrex

Matthieu Duperrex est maître de conférence en sciences humaines à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille. Il est l’auteur d’une thèse en arts plastiques consacrée aux relations de l’art contemporain et de l’Anthropocène : Arcadies altérées (2018). Artiste et théoricien directeur artistique du collectif Urbain, trop urbain
(www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences-humaines et arts visuels.
Publications : Shanghai Nø City Guide (Urbain, trop urbain, 2012), Micromegapolis. Lorsqu’une ville rencontre Gaïa (Urbain, trop urbain, 2013), Périphérique intérieur (Wildproject, 2014), Voyages en sol incertain. Enquête dans les deltas du Rhône et du Mississippi (Wildproject, 2019), Semer le trouble. Soulèvements, subversions, refuges (Techniques&Culture, 2020).

Station [21] 

Vincent Fleury

Biophysicien, directeur de recherche au CNRS, Vincent Fleury est spécialiste de la morphogenèse au laboratoire Matières et systèmes complexes de l’Université Paris Diderot. Ses recherches concernent l’étude des structures arborescentes, à travers les systèmes physiques minéraux, et les systèmes biologiques. Son travail est notamment spécialisé sur le rôle de la physique dans le développement des embryons, des vaisseaux sanguins et des organes.

Station [14] 

 

 

 

 

 

 

 

 




Florian Gaité

Docteur en philosophie, ATER à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Florian Gaité est membre associé de l’Institut ACTE. Ses travaux croisent théorie critique, pensée de l’art et philosophies du vivant, notamment à partir du concept de « plasticité » et des problématiques relatives à l'affect. Pensée à partir de l’articulation entre art et négativité, sa recherche est fondée sur l’idée que toute création négocie avec les formes de sa propre destruction, saisie comme intuition régulatrice de l’art moderne et lame de fond de ses développements contemporains.  En tant que critique d’art et de danse, membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art, lauréat du prix AICA-France 2019, il a travaillé pour la radio (France Culture), la presse écrite (Artpress, The Art Newspaper) et a contribué à de nombreux catalogues et monographies.

Station [19]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jérôme Grivel

Né en 1985 à Mulhouse (France), vit et travaille à Paris (France) et Nice (France).
Jérôme Grivel expose et est accueilli en résidence en France et à l’étranger (Espace de l’Art Concret, Institut d’art contemporain de Villeurbanne, Biennale de Mulhouse, Salon de Montrouge, Cité internationale des arts, etc.). La production artistique de Jérôme Grivel renvoie aux thèmes récurrents de la faculté des corps à répondre ou s’accommoder de situations particulières. Qu’elles se manifestent sous formes de contraintes, de stimuli, d’invitations ou d’injonctions, ses sculptures, installations, vidéos et performances défont les relations ordinaires et prévisibles entre espaces, expériences et limites. La coercition apparente peut ainsi venir révéler la possibilité d’une prise de liberté et la frustration être le vecteur d’une réinvention des capacités de faire et d’exister. Depuis 2014, Jérôme Grivel collabore avec Michaël Allibert, chorégraphe. En 2016, ils créent à Nice la Résidence de recherche croisée, entre plasticiens et chorégraphes. Jérôme Grivel est membre du groupe FRAME.

http://www.documentsdartistes.org/

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [17] [18] [20] [22]

 

 

 

 

Olivier Hamant

Olivier Hamant dirige l’équipe
« Méchanotransduction en développement » au laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (INRA-CNRS-UBLB1-ENS de Lyon). Avec ses collègues et collaborateurs, il a notamment montré que l’hétérogénéité cellulaire des tissus végétaux génère des forces qui en retour sont utilisées par la plante pour contrôler sa propre forme. Ses recherchent se situent au croisement de la biologie, de la physique et de la modélisation informatique. En parallèle, il co-organise une école thématique et interdisciplinaire sur la nouvelle relation de l’humanité à la nature, dans le cadre du collectif Anthropocène de l’ENS de Lyon et de l’Institut Michel-Serres, inspirée du Anthropocene Curriculum Berlin où il intervient depuis 2014. À l’intersection de ces deux thématiques, et par analogie aux rôles de l’aléatoire, de la lenteur et de l’inefficacité en biologie, la trajectoire des sociétés humaines est mise en regard de la
« sous-optimalité » du vivant dans plusieurs projets mêlant art, science et Anthropocène.

Stations [13] [14] [15] [station flash] [18] [19]

Justine François

Justine François est née et vit à Bruxelles.
Après avoir été diplômée en master d'Anthropologie elle réalise une spécialisation en anthropologie visuelle et cinéma documentaire au SoundImageCulture - SIC, Bruxelles. Elle s’engage dans différentes créations au croisement entre documentaires audiovisuels, danse et anthropologie. Son travail au sein du collectif Coupé Décalé s’inscrit dans ce projet de mettre en dialogue les mondes de l’art avec ceux de la recherche en anthropologie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Tania Gheerbrant

Tania Gheerbrant, diplômée de l'ENSBA Paris en 2017, est lauréate du programme de résidence à la Cité Internationale des Arts (2020-2021), du Prix des Amis des Beaux-Arts (2021). Son travail a été présenté lors d’un solo show à la Cité internationale des Arts (2021), d’un duo show au Centre Culturel Tchèque (2020) et de différentes expositions collectives en France et à l’étranger : La Villa Radet (2019) ; La Panacée MoCo (2019), Palais des Beaux-arts de Paris (2021), Le point Commun (2021), CCC OD (2021), Galerie Jeune Création (2021)...
Les œuvres de Tania Gheerbrant fonctionnent comme des rébus sophistiqués composés de mobiliers, de vidéos et de performances. La philosophie, la psychanalyse, le cinéma ou la société et ses dérives techno-libérales sont autant la matière scénaristique que les sujets de fond des fictions qui constituent le cœur de ses œuvres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hélène Guenin

Née en 1977 à Dijon (France), vit et travaille à Nice (France).
Anciennement chargée de programmation au Frac Lorraine de 2002 à 2008, puis responsable du pôle programmation au Centre Pompidou-Metz entre 2008 et 2016, Hélène Guenin a participé au commissariat de nombreuses expositions telles que Daniel Buren, Échos, Travaux in situ (2011), Erre, variations labyrinthiques (2011-2012), Une brève histoire des lignes (2013), ou encore Tadashi Kawamata. Under the Water – Metz (2016). Hélène Guenin a été nommée directrice du MAMAC de Nice en 2016.

À travers des expositions telles que Sublime, les tremblements du monde (2016) au  CP-Metz ; Gustav Metzger. Remember Nature (2017) ; Cosmogonies, au gré des éléments (2018) ; Irene Kopelman (2018) ; Ursula Biemann. Savoirs indigènes_Fictions cosmologiques (2020) ; Isa Melsheimer, COMPOST (2022), elle a proposé une diversité de regards artistiques sur les enjeux écologiques des années 1960 à nos jours.

Elle est également membre du conseil d’administration du CNAP ; membre du comité de collection du Centre Pompidou ; jury du Prix franco-allemand Perspektiv pour l'art et l'architecture.

Station [8]

 

 

 

 

Anne-Sarah Huet

Artiste, docteure en économie et théoricienne des jeux. Anne-Sarah Huet produit et écrit des protocoles d’action et des scripts, inspirés des mouvements économiques et de la théorie des jeux. Elle place ces règles strictes comme principes de ses performances. Ses recherches interrogent les relations, individuelles ou collectives, au sein de stratégies et d’espaces communs, notamment dans les espaces d’exposition. Anne-Sarah Huet a écrit AAA dans le Pan-spectacle pour l'exposition SEDONA du Syndicat Magnifique à la Villa du Parc (Annemasse, 2019), et Langages de l'élite pour les éditions Moss à Zabriskie Point (Genève, 2020).

Station [17]



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Camille Froidevaux-Metterie

Camille Froidevaux-Metterie est philosophe féministe, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Elle travaille dans une perspective de pensée féministe qui place le corps au centre de la réflexion. Elle est l’autrice de La révolution du féminin (2015, Folio Essais 2020), Le corps des femmes. La bataille de l'intime (2018, Point Seuil 2021) et Seins. En quête d’une libération (Anamosa, 2020). Elle a été la conseillère scientifique du film de Laurent Metterie Les mâles du siècle, documentaire sur ce que le féminisme a fait aux hommes (ou pas).  En septembre 2021, elle publiera Un corps à soi, ouvrage dans lequel elle déploie son exploration des « nœuds phénoménologiques » qui scandent l’existence des femmes, quand un changement corporel produit simultanément bouleversements intimes, modifications dans les représentations sociales et revendications politiques.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins-de-la-philosophie-emission-du-mercredi-18-novembre-2020

Station [18]

Célia Gondol

Née en 1985, vit et travaille à Paris (France).
Après une formation professionnelle en danse contemporaine, elle intègre l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers d’Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier. Elle obtient en 2014 son diplôme (DNSAP) avec les félicitations du jury à l’unanimité. En parallèle elle est interprète pour diverses compagnies de danse. L’œuvre de Célia Gondol tire de sa pratique de la danse une manière d’orchestration chorégraphique empruntant au principe de formation la convergence d’individus. Préférant les situations vécues aux objets finis, l’artiste s’entoure de collaborateurs dont elle investit les spécialités – artisanales, techniques, scientifiques ou poétiques – comme les véhicules de performances communes.
 « S’il est question dans la démarche plastique de Célia Gondol de moduler des espaces, son champ d’expérimentations s’étend à bien d’autres domaines dès lors qu’ils mobilisent des questions de rythme, de structure et de mouvement. La danse et la musique sont du reste des terrains qu’elle arpente assidument. Ses environnements portent les traces de ces allers-retours, illustrés par son répertoire de gestes. Célia Gondol ne construit pas d’objets, c’est là sa principale spécificité. L’artiste accorde une vie quasi autonome, une attitude aux matériaux qu’elle emploie. » Noémie Monier

http://www.celiagondol.com/

Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] [20]

Annabelle Gugnon

L’écriture, le journalisme et la psychanalyse sont « les fils essentiels de son tissage professionnel et personnel ». Ces trois voies lui ont fait aborder des mondes très divers allant de la psychiatrie à la critique d’art.

Née en 1964, Annabelle Gugnon a commencé par faire des études de sociologie et d’anthropologie (Université de Strasbourg). Elle a ensuite appris le journalisme (CFPJ, Paris). Son expérience journalistique la plus marquante a été celle de l’hebdomadaire expérimental Encore (1993-1994), réalisé par un collectif autour de l’écrivain Michel Butel. Elle a travaillé pendant plusieurs années à Beaux-Arts Magazine (1998-2003). Elle a dirigé les informations à Ulysse-Courrier International (2009-2011). Annabelle Gugnon écrit pour Art Press, Connaissance des Arts et, parfois, pour des catalogues d’artiste. Elle a été la rapporteure d’Alice Anderson pour le prix Marcel Duchamp 2020.

Annabelle Gugnon devient membre de la Société de psychanalyse freudienne (SPF) en 1996.
Depuis 1996, elle fréquente la clinique psychiatrique de La Borde où ont œuvré Félix Guattari et Gilles Deleuze. Fondée en 1953 par le docteur Jean Oury, cette clinique met en œuvre les principes de la psychothérapie institutionnelle - à ne pas confondre avec l’antipsychiatrie - tels qu’ils ont été élaborés par François Tosquelles. Elle y a, entre autres, réalisé pendant plusieurs années un hebdomadaire interne avec les pensionnaires (schizophrènes pour nombre d’entre eux).

Pauline Julier

Née en 1983 à Genève (Suisse), où elle vit et travaille.

Diplômée de l’École Supérieure de la Photographie d’Arles et de Science Po Paris, Pauline Julier est une artiste et cinéaste qui concentre sa recherche sur l’histoire de la nature et les liens entre fictions et réalités. Ses films ont été présentés en France et à l’étranger. En 2019, elle prend part à l’exposition Critical Zone, au ZKM Karlsruhe, développée par Peter Weibel et Bruno Latour, explorant les nouveaux modes de coexistence entre les formes de vie sur terre. Son travail adopte une démarche méticuleuse pour retranscrire les relations existantes entre imaginaires, mythes et paysages. Récompensée par le Swiss Federal Art Price à Art Basel et lauréate du Swiss Art Awards 2021, elle est actuellement en résidence à l’Institut Suisse de Rome pour un nouveau cycle de recherche plastique.

En 2018, elle réalise l’exposition Naturalis Historia au Centre Culturel Suisse de Paris dans laquelle plusieurs récits retranscrivent de manière visuelle et/ou sonore une histoire où l’être humain doit s’incliner face à la nature. Elle y orchestre également la scénographie, plaçant le visiteur au cœur d’un parcours immersif qui appelle à un déplacement entre les différents éléments, matériels ou impalpables.

L’IAC accompagne Pauline Julier dans son nouveau projet intitulé Un point bleu pâle dans lequel on retrouve sept œuvres de Naturalis Historia ainsi que Follow the Water, une installation vidéo produite dans le cadre d’Occupy Mars, une enquête qu’elle mène avec le réalisateur et commissaire d’exposition Clément Postec autour de notre relation à la planète Mars comme miroir de notre situation terrestre. Ce projet est lauréat du programme Mondes Nouveaux instauré par le Ministère de la Culture.

Flora Katz

Flora Katz est critique d'art, commissaire d'exposition et doctorante affiliée à l’institut ACTE (Arts, créations, théories et esthétique) – CNRS / Université Paris 1 La Sorbonne. Elle a étudié la philosophie (Master II Université Paris 1-Sorbonne) et le commissariat d'exposition (Master II Université Paris IV - Sorbonne). Flora Katz a notamment collaboré avec le Centre Pompidou (Paris), Bétonsalon - Centre d’art et de recherche (Paris), la Galerie Miguel Abreu (New York), et la Fondation Ricard (Paris). Ses recherches portent principalement sur Pierre Huyghe et les philosophies du réalisme spéculatif. Elle participe à de nombreuses conférences sur ce sujet et écrit pour des revues comme Artpress, Mouvement, Cura… Depuis 2015, elle conçoit le format français de l’Editathon Art+Feminisms en collaboration avec la Fondation Lafayette Anticipations, évènement qui invite à éditer sur la plateforme Wikipédia des contenus sur les arts et les femmes qui manquent de visibilité.

Stations [14] [16]

 

 

 

 

 

 

 

Irene Kopelman

Née en 1974 à Córdoba (Argentine), Irene Kopelman est une artiste qui vit entre Amsterdam (Pays-Bas) et l'Argentine.
Diplômée de l’École des Arts de l’Université Nationale de Córdoba en 2002, Irene Kopelman intègre le programme de résidence internationale à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten d’Amsterdam. Son travail est exposé au Drawing Center de New York (2007), au Plateau à Paris (2009) ou encore à la Fondation d’entreprise Hermès de Bruxelles (2013).
En 2016, elle remporte le prix Medifé Arte y Medioambiente Foundation Biennial pour son projet Drawing Camp où elle montre les représentations des paysages réalisées par les naturalistes des XVIIIe et XIXe siècles, une source d’inspiration majeure de sa démarche.
Irene Kopelman explore les écosystèmes exceptionnels du globe en quête de compréhension des mécanismes du monde vivant.

Chaque nouveau biotope constitue une aventure spécifique d’immersion à la fois sensible (ressentir le paysage, son échelle, ses mouvements), visuelle (l’intrication et l’interdépendance d’éléments) et intellectuelle (découvrir avec les équipes scientifiques sur place les outils d’enregistrement et de mesure, comprendre la vie propre de ces écosystèmes et leur rôle à grande échelle). De ses phases d’observation naissent ensuite des séries de dessins ou de gouaches, à la limite de l’abstraction, dont les motifs parcellaires évoquent autant d’échantillons d’un paysage. Ce travail sur le motif et cette pratique de relevés d’après nature renvoient aux découvertes des naturalistes. Fascinée par les cabinets de curiosité et les multiples planches de minéraux ou d’espèces botaniques produites au cours des siècles précédents, particulièrement les XVIIIe et XIXe, l’artiste interroge cette ère d’exploration et de construction du savoir, d’identification des phénomènes naturels et de tâtonnement méthodologique, tout en la confrontant aux enjeux écologiques contemporains.

Pour la première fois en France, dans le cadre de La Fabrique du Nous #1 / Quels territoires ? à l'IAC en mars-avril 2022, l’artiste a présenté son projet Here and Elsewhere constitué d’un ensemble de dessins, céramiques, objets de recherche et d’une carte, qui a donné à l'édition du livre d'artiste éponyme.

 

Héloïse Lauraire

Héloïse Lauraire est agrégée d’arts plastiques ; en classe préparatoire, elle enseigne les Arts Plastiques et l’Histoire des Arts en relation avec le paysage. Doctorante en Esthétique, sciences et technologie des arts à l’Université Paris 8, ses recherches et publications portent sur l’architecture, la scénographie, les installations et la place du spectateur dans l’art contemporain. En tant qu’auteure et théoricienne de l’art, Héloïse Lauraire intervient sur des publications collectives comme Biennales d’art contemporain : Œuvres et frontières (Eric Bonnet, Paris : L’Harmattan, 2016) ou "Thomas Hirschhorn", in French Connection (ouvrage collectif, Éditions BlackJack, Paris, 2008) ainsi que dans les revues ESSE et Mouvement. Elle est membre du groupe de recherche FRAME.

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] [18] [19] [21]

Rahma Khazam

Après des études de philosophie à l'Université d'Édimbourg et d'histoire de l'art à la Sorbonne, Rahma Khazam a obtenu son doctorat en esthétique et sciences de l'art à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches abordent l'esthétique contemporaine ainsi que les nouveaux mouvements philosophiques comme le réalisme spéculatif et le nouveau matérialisme. Elle collabore depuis 2016 à l’axe de recherche « Behavioral Objects » (avec EnsadLab et l’EUR ArTec), notamment en explorant les aspects philosophiques des objets à comportement, leur agentivité, leur non-anthropomorphisme et leur non-anthropocentrisme, ainsi que leur pertinence pour des notions comme posthumain ou sujet/objet. Rahma Khazam intervient régulièrement dans des conférences internationales, dont « Deleuze + Art: Multiplicities, Thresholds, Potentialities » (Trinity College, Dublin, 2016),  « Nonhuman Agents » (Art Laboratory, Berlin, 2017), « L'écho du réel » (Sorbonne Paris 1, Paris, 2019), « RE:SOUND – 8th International Conference on the Histories of Media Art, Science and Technology 2019 » (Aalborg University, Denmark, 2019), « Hacking the Computable » (HMDK Stuttgart, 2020), et « From Automata to Transhumans » (Fondazione Comel, Pisa, 2022) . Affiliée à l'Institut ACTE Paris 1, elle est membre de l'AICA (Association internationale des critiques d'art) et de la DGA (Deutsche Gesellschaft für Ästhetik).

Anabelle Lacroix

Anabelle Lacroix est une commissaire d’exposition franco-australienne, autrice et contributrice de programmes de radio. Elle porte un intérêt particulier pour les formes expérimentales qui invoquent la performance, le son, le discours et l’édition. Travaillant en indépendante à Paris, elle a réalisé une exposition à la Fondation Fiminco portant sur la politique de l'insomnie (2021/2020), dans le cadre d’une résidence curatoriale d'un an. Elle est également doctorante en études curatoriales à l'UNSW Art & Design (Sydney), explorant dans sa thèse le potentiel du son, de la voix et de l'écoute collective en tant que vecteurs de critique institutionnelle. Récemment, elle a été commissaire d'une exposition pour les Archives de la Critique d’Art à Rennes (France), et d’un programme de radio nocturne en partenariat avec ZK/U – Zentrum für Kunst und Urbanistik à Berlin et Threads*sub_ʇxǝʇ radio.

Stations [19] [22]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Camille Llobet

Née en 1982 à Bonneville (74), vit et travaille entre Sallanches (74) et Paris.

« Les œuvres de Camille Llobet éclairent les écarts entre le langage et son objet, les intentions et les réflexes, et la manière dont le corps exprime une part non verbale de la communication. Des mises en scène volontaires des difficultés physiques et mentales à canaliser les affects, qui en retour créent des idiolectes chorégraphiques et musicaux, langages de substitut qui élargissent le champ de l’expression. » Guillaume Désanges, Salon de Montrouge, 2016.

Dans le travail de Camille Llobet, il s’agit souvent en premier lieu de la rencontre d’un autre et d’un questionnement à performer, puis de la construction d’un dispositif de tournage précis prenant le parti pris de l’expérience filmée comme forme vidéo.
Deux interprètes essaient de transcrire avec leur bouche les douze premières minutes de la bande son du film Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone (Prosodie, 2013). Une caméra tente de suivre les mouvements involontaires des bouches de trois danseuses en train de s’échauffer (Chorée, 2014). Une femme sourde entreprend de décrire en langue des signes ce qu’elle voit mais n’entend pas : la répétition d’un orchestre (Voir ce qui est dit, 2016). Des sportifs de haut niveau procèdent à la répétition mentale de leur parcours lors d’un entraînement singulier dans la pile d’un pont (Faire la musique, 2017). Une soprano reproduit, dans sa voix d’adulte, les babils de la fille de l’artiste (Majelich, 2018). Ses projets donnent parfois lieu à des transcriptions ou des dessins qui accompagnent de manière autonome ses recherches.
Diplômée de l’école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy en 2007, Camille Llobet a exposé son travail dans le cadre de la Biennale d’art contemporain de Lyon en 2011, au Centre d’art contemporain du Parc Saint Léger en 2013 et lors du 61e Salon de Montrouge en 2016. Elle a réalisé plusieurs expositions personnelles comme Second (Centre d’art de Vénissieux, 2014), Partition (Centre d’art de Thonon-les-Bains, 2017), Majelich (Printemps de Septembre, Toulouse, 2018), Idiolecte (Galerie Florence Loewy, Paris, 2019) et Risvolto (Recontemporary, Turin 2019). Ses œuvres font notamment partie des collections publiques françaises du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, du FRAC Limousin, du FRAC Grand Large - Haut de France, de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes et du Fonds d’art contemporain – Paris Collections.
Camille Llobet est représentée par la Galerie Florence Loewy.

Station [20]

Roy Köhnke

Roy Köhnke (né en 1990, France) est artiste chercheur. Sculpteur. Il crée des êtres hybrides en fusionnant des caractéristiques animales à celles du design industriel. Considérant ses œuvres comme des entités techniques vivantes, il travaille la matière qui les compose (plâtre, feutre, élastomère…) jusqu’à les charger d’une énergie qui éveille le trouble et le désir. Utiliser les nouvelles technologies d’observation médicale comme l’IRM, se nourrir de cosmogonies comme celle des aborigènes d’Australie découverts par ses origines, mais aussi lire des penseur•es tel que Barbara Glowczewski, Graham Harman, Laboria Cuboniks et bien d’autres, lui permettent de restaurer un corps fragmenté et isolé par le développement et la domination de la science anatomique occidentale. Cofondateur depuis 2017 du collectif d’artistes le Wonder (Clichy, France) où il vit et travaille, Roy Köhnke y organise régulièrement des expositions collectives comme le cycle Les Boucheries. Il enseigne aux Beaux-Arts d’Annecy depuis peu. Expositions solo et en duo : Galerie Eric Mouchet, (Paris), Doc (Paris), 76,4 (Bruxelles, Belgique), In.plano (Ile Saint-Denis). Expositions collectives : La Verrière Hermès (Bruxelles, Belgique), Frac Normandie (Caen), Galerie VEDA (Florence, Italie), MAC Lyon (Lyon), Galerie Filles du Calvaire (Paris), La Panacée (Montpellier), Fondation d’entreprise Ricard (Paris). Récemment récompensé pour son projet Bulk Flesh Study par la DRAC Île-de-France et le prix Mécènes du Sud.

Lucie Laluque et Juliette Thomas

Des pas cadencés est un collectif formé en 2013 par Lucie Laluque et Juliette Thomas, dont le territoire de recherche est orienté autour des couches combinatoires et contradictoires de la perception et du langage. « Nous travaillons à partir de l’archivage de tous types de documents visuels et sonores choisis pour leur dimension évocatrice. Cette banque de données et son système d’interactions possibles constituent le cœur de notre pratique collective. Ce qui nous intéresse, ce sont les raccords entre ces matériaux hétérogènes, leur assemblage et ramifications, les différents terrains d'étude surgissant comme des accidents qu’il y aurait à vivre. Entre nos villes, Bruxelles-Paris, par escales, excursions et correspondances, notre pratique transite entre différents champs de narration tels que l’installation, la projection-performance et l’édition ».


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anna Longo

Docteure en esthétique, enseignante en philosophie à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, directrice de recherche au Collège International de Philosophie. Les recherches récentes d’Anna Longo, mêlant art, mathématique et science, portent sur le réalisme spéculatif. Elle est auteure et éditrice de plusieurs ouvrages, notamment avec Quentin Meillassoux, Time Without Becoming (2014), avec Jacinto Lageira, La genèse du transcendantal (2017), avec Anthony Feneuil et Bruno Trentini, Le paradoxe de la finitude (2019).

Station [17]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sandra Lorenzi

Née en 1983, vit et travaille à Montreuil (France).
Artiste et poète, Sandra Lorenzi questionne notre relation aux milieux en tant que substrat historique et politique aussi bien que territoire fertile, habité par une multiplicité d’êtres.
Conçus à partir d’entités matérielles, énergétiques ou symboliques a priori étrangères les unes aux autres (figures, objets, architectures, espèces végétales, minéraux...), ses dessins, sculptures et installations nous amènent à composer des récits alternatifs à l’Histoire en place.
Elle déploie une œuvre réparatrice où la question du « prendre soin » est centrale. Au fil de ses expositions, elle réinvente littéralement les outils et les concepts de cette reconstruction.
Destinée à l’oralité, sa pratique des Odes philosOphiques trouve un écho retentissant à cette approche mémorielle libérée de toute forme limitative, ouverte aux sens et à l’imaginaire.
De ses écrits surgissent des personnages, actants d’une subtile comédie, témoins d’un processus en marche vers une poétique renouvelée de l’existence.
Sandra Lorenzi est diplômée de l’école nationale supérieure d’art de la Villa Arson (Nice), en 2009. Son travail a été présenté depuis dans des institutions et des galeries en France et à l’étranger (Italie, Grèce, Afrique du Sud, Allemagne...).
Elle a été chargée d’enseignement artistique à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse de 2012 à 2019. Elle enseigne à l’École supérieure d'art Annecy Alpes. Elle est également artiste-intervenante au sein du Laboratoire espace cerveau de l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne.
www.sandralorenzi.com 

En conversation avec Sandra Lorenzi :
https://www.tk-21.com/TK-21-LaRevue-no97-98#Sandra-Lorenzi-au-Musee-de-la-mine

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [18] [19]

Pierre Montebello

Né en 1956 à Longwy (France).
Philosophe, professeur de Philosophie moderne et contemporaine, Métaphysique et Esthétique à l’Université de Toulouse Le Mirail depuis 2002. Les premières recherches de Pierre Montebello portent sur le philosophe et mathématicien français Pierre Maine de Biran, précurseur de la psychologie. Il s’intéresse par la suite à Nietzsche, auquel il consacre deux ouvrages, ainsi qu’à Henri Bergson, Gilles Deleuze, Félix Ravaisson et Gabriel Tarde. Il est par ailleurs membre depuis 2006 de la Société Bergson, dirigée par Frédéric Worms. Son travail vise à renouveler la notion de nature, et à la réconcilier avec une métaphysique qui ne serait plus seulement celle, idéaliste, de l’individu conscient, mais qui permettrait de connecter et relier les êtres au sein d’un cosmos enfin unifié.

Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15]
[station flash] 
[Station flash]
[18][22]

Théo Massoulier

Né en 1983 à Pertuis (France), vit et travaille entre Paris (France) et Lyon (France).
Diplômé de l’Ensba de Lyon en 2016. Théo Massoulier a exposé à la Youth Art Biennale à Fortezza (Italie) en 2016, puis a participé en 2017 à « HyperPavillon » lors de la 57ème Biennale de Venise. En 2018, il présente à l'INSA de Lyon l'exposition personnelle Turbozoïc et expose avec Julie Escoffier au Centre d'art Bastille à Grenoble. Il présente ensuite l'exposition personnelle Varius Multiplex Multiformis à l'Angle - Espace d'art contemporain du Pays Rochois, à la Roche-sur-Foron, dans le cadre de Galeries Nomades 2018 avec l'IAC. En 2019, Théo Massoulier est invité à participer à l'exposition Jeune Création Internationale à l'IAC dans le cadre de la Biennale de Lyon 2019. Théo Massoulier utilise principalement la sculpture et la vidéo pour produire des formes hybrides et dynamiques qui se nourrissent aussi bien de l’imaginaire de la cosmologie que des sciences de l’évolution. Il crée ainsi un corpus de formes qui combinent le minéral, le végétal, l’humain, etc., inspirées par les questions relatives à l’Anthropocène et par la notion d’entropie. Il compose également des dispositifs visuels, notamment par des vidéo-projections sur divers supports, qui aspirent à nous « reconnecter avec le continuum cosmique ». L’artiste s’intéresse à l'émergence de la matière dans le champ microcosmique jusqu'à son déploiement et sa mise en complexité dans l'arborescence macrocosmique.

Stations [13] [14] [15] [16] [20]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cyrille Noirjean

Né en 1975 à Montbéliard (France).
Directeur et commissaire d’exposition à URDLA (centre international estampe & livre), psychanalyste (membre fondateur de l’Association Lacanienne Internationale), et président de l’AC//RA (association de réseau Art Contemporain en Rhône-Alpes). Il anime de nombreuses conférences à propos de la psychanalyse lacanienne, ainsi que des séances de travail sur l’art contemporain et sur la pratique de l’estampe traditionnelle. Cyrille Noirjean a publié des articles dans les revues Journal français de psychiatrie, La revue lacanienne, Nouvelles de l’estampe, Chroniques de la BnF… Il participe également aux publications de URDLA, catalogues d’expositions, monographies d’artistes, et magazines, comme la revue apériodique Ça presse.

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [18] [19] [21]

Hélène Meisel

Née en 1986 à Paris (France), vit et travaille à Paris (France).
Hélène Meisel est historienne de l’art, critique et commissaire. Après des études d’histoire de l’art menées à la Sorbonne et achevées par le master professionnel « L’art contemporain et son exposition », elle entame sous la direction d’Arnauld Pierre une recherche doctorale sur la subsistance subjective dans l’art conceptuel. Elle assiste parallèlement Claire le Restif au Crédac, centre d'art contemporain d’Ivry-sur-Seine pour l’exposition Le travail de rivière (2009), puis Guillaume Désanges dans ses différents projets curatoriaux et performatifs (2010). En 2011, elle bénéficie d’une bourse d’études du Centre Pompidou-Paris et explore, dans ce cadre, les archives de la Biennale de Paris dont elle réactive certains dispositifs. En 2012, elle est résidente au sein du Pavillon, au Palais de Tokyo. Depuis 2013, elle est chargée de recherche et d’exposition au Centre Pompidou-Metz, et a travaillé aux côtés d’Hélène Guenin sur l’exposition Sublime. Les tremblements du monde (2016). Pour le Frac Lorraine, elle rejoue certains moments du Festival International de Science-Fiction de Metz, dans le cadre de l’exposition Si ce monde vous déplaît (2013). Ses articles sont parus dans différentes revues critiques telles que 20/27, Les Cahiers du musée national d’art moderne, Volume, Palais, 02, Semaines, etc.

Stations [11] [13] [14] [15] [STATION FLASH]

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste Perret

Né en 1984 à Montbrison (France), vit et travaille à Lyon (France).
Diplômé de l’ENSBA de Lyon en 2018, Jean Baptiste Perret développe une pratique du film et de l’installation vidéo, et questionne le point de vue objectif, en éprouvant l’impact des affects et l’émergence de la fiction, au cœur d’une approche documentaire.
Après avoir étudié la biologie et l’écologie, Jean-Baptiste Perret a travaillé plusieurs années à la protection de l’environnement dans les monts du Forez. De ces territoires ruraux est née la pratique artistique de Jean-Baptiste Perret, qui capture le quotidien de ses habitant·e·s, leurs relations, leurs parcours de vie, leurs savoir-faire, se concentrant sur les individus et leur rapport au monde.
En 2019, il participe aux expositions collectives Neume, Spectre, Fumée au macLyon, et à Jeune création internationale à l’IAC, Villeurbanne.

Stations [19] [20] [22]

 

 

Arnauld Pierre

Professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Son domaine de recherche englobe les sources et l’imaginaire de la modernité considérée dans le champ élargi de la culture scientifique et visuelle, des utopies du langage et des formes de la perception. Ces thématiques sont ancrées dans trois moments historiques privilégiés : l’ère des avant-gardes et le passage à l’abstraction, l’après-guerre et l’art optico-cinétique. Il a en outre assuré le commissariat des expositions L'Œil moteur. Art optique et cinétique 1950-1975 au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg en 2005, Cosmos. En busca des los origenes, de Kupka a Kubrick au TEA de Santa Cruz de Tenerife en 2008 et Disques et sémaphores. Le langage du signal dans l’œuvre de Fernand Léger et ses contemporains au Musée national Fernand Léger de Biot en 2010. Il est notamment l'auteur de Futur antérieur. Art contemporain et rétrocipation (Éditions M19, 2012) et de Vers la science de l’art, L’esthétique scientifique en France 1857-1937 (Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2013).

Stations [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [1(0)] [11][12]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stéphanie Raimondi

Née en 1983, vit et travaille à Paris (France).
Stéphanie Raimondi est diplômée en 2008 de l’École nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson). Après l’obtention d’un post-diplôme de la Head à Genève en 2009, elle participe à plusieurs expositions en France et à l’étranger. Ses œuvres ont été montrées notamment à Genève à la Maison des arts du Grütli, à Zürich dans le cadre de PLATTFORM10, à Marseille pour le Printemps de l’Art Contemporain et à Rio de Janeiro à la Fábrica Bhering. Elle a enseigné les arts plastiques à l’université de Lille 3 à Tourcoing. Stéphanie Raimondi co-fonde en 2012 le groupe de recherche FRAME.
« Entre symbolisme et minimalisme, abstraction et références littéraires ou artistiques, Stéphanie Raimondi invite à des voyages infra-minces, de Caravage à Lissitsky, de Julien Gracq à Sebald, mais aussi de De Stijl à la forêt amazonienne. A partir de ces références, qui sont comme des icônes mais aussi les gardiens de son travail, elle pratique des déformations conceptuelles, matérielles et spatiales. Avec un certain art de la mise en récit, Stéphanie Raimondi provoque des décalages et des transpositions, comme des condensés de roman. » Pauline Créteur

www.stephanieraimondi.com

Stations [1(0)] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [18] [19] [20] [22]

Pascal Pique

Né en 1965 à Beaune (France).
Commissaire d’exposition, historien de l’art et critique. Ancien directeur pour l’art contemporain au Musée des Abattoirs à Toulouse puis du Frac Midi-Pyrénées jusqu’en 2012, il a organisé les expositions Organique (1999), L’œuvre collective, (2000) Yayoï Kusama (2001), NeoFutur (2008), ainsi que DreamTime – Temps du rêve. Grottes, art contemporain et transhistoire dans la grotte du Mas d’Azil de 2009 à 2011. Il est également le fondateur du Musée de l'Invisible, nouvelle instance de création et de recherche transculturelle et transhistorique dédiée aux rapports entre l’art et les multiples formes de l’invisible. Dans ce contexte, il développe l’Académie de l’arbre inaugurée au Palais de Tokyo à Paris en 2013, suivie du lancement du Manifeste de l’arbre à la Biennale de Salvador de Bahia au Brésil en 2014.
En 2015, Pascal Pique est invité par l’Institut d’art contemporain en tant que commissaire de l’exposition Rêve Caverne. Art contemporain & Préhistoire au Château-Musée de Tournon (Ardèche), en écho à l’inauguration de la Caverne du Pont d’Arc. Dans le prolongement de cette exposition, il a présenté l'exposition 
De Mineralis : pierres de vision
, explorant la relation de l'humain au minéral, dans le cadre d'Otium #1 à l'IAC en été 2015. Ce qui a permis d’inaugurer l’Académinérale du Musée de l’Invisible qui a également développé des collaborations avec l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis en 2014), le Musée National des Arts et Métiers à Paris, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacoux, ou le Crac à Sète (expositions L’arbre visionnaire, Pierres de vision et Athanor). Pascal Pique s’intéresse en particulier aux sciences de la cognition, à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris fin 2019, L’abeille blanche au Centre d’art du Parvis à Ibos et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’Art Concret de Mouans-Sartoux fin 2020. Il expérimente actuellement un modèle de collaboration inédit entre le domaine artistique et le domaine économique avec la société Ballot-Flurin à Maubourguet (65), leader mondiale dans l’apiculture et la cosmétique bio, en vue de la création d’un centre d‘art des abeilles qui ouvrira au printemps 2022. Le Musée de l’Invisible a ouvert ses portes en juillet 2021 à Lahitte-Toupière dans les Hautes-Pyrénées avec l’exposition Soul tree de Olivier Raud et Les bois de l’invisible, projet à long terme de reboisement d’un champ de maïs avec des arbres et des œuvres végétales. En 2022 il développe plusieurs projets liés aux fréquences des œuvres d’art ainsi qu’au rapport art/méditation avec une expositions à Topographie de l’art à Paris, l’organisation d’un colloque à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne  et une conférence au colloque de Cerisy dédié à l’art brut. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche dans le cadre d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à Paris1 Panthéon Sorbonne.

En conversation avec Sandra Lorenzi :
https://www.tk-21.com/TK-21-LaRevue-no97-98#Sandra-Lorenzi-au-Musee-de-la-mine

Stations [2] [3]

Pascal Rousseau

Né en 1965.
Professeur en histoire de l’art, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne depuis 2011, il intègre en 2019 le corps enseignant des Beaux-Arts de Paris. Spécialiste des avant-gardes historiques et des débuts de l’abstraction, des liens entre pratiques artistiques et imaginaires de la technologie dans la culture contemporaine (XIX-XXIème siècle), il a été notamment commissaire des expositions Robert Delaunay (Centre Georges Pompidou, Paris, 1999), Aux origines de l’abstraction. 1800-1914 (Musée d’Orsay, Paris, 2003), Sous influence. Résurgences de l’hypnose dans l’art contemporain (Musée des Beaux-Arts, Lausanne, 2006) ou Cosa Mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l'art du XXème siècle (Centre Pompidou-Metz, 2015). Il publie également de nombreux ouvrages monographiques, dont Frantisek Kupka en 15 questions (Éditions Hazan, Paris, 2018) et Robert Delaunay. L’invention du pop (Éditions Hazan, Paris, 2019).

Stations [3] [4]

 

 

 

 

 

Jean-Louis Poitevin

Né en 1955.
Écrivain et critique d’art, docteur en philosophie. Il est l’auteur de nombreux livres et articles sur l’art contemporain et sur la littérature, mais aussi de fictions. Il est spécialiste de l’œuvre de Julien Gracq. De 1998 à 2004, il a dirigé les Instituts français de Stuttgart et d’Innsbruck. Il a animé entre 2005 et 2012 un séminaire privé sur l’image et la post-histoire. Co-fondateur et rédacteur de la revue en ligne TK-21, certains de ses articles sont également accessibles sur le site de la revue en ligne lacritique.org. Il a entre autres publié La cuisson de l’homme, un essai sur l’œuvre de Robert Musil (José Corti, Paris, 1996), Lee Bul, Monsters (les presses du réel, Dijon, 2002), Les Nuits sans nom (La Musardine, Paris, 2008). Il écrit en 2016 le roman Séoul, playstation mélancolique (L'Atelier des Cahiers, Paris) à la suite de ses nombreux voyages en Corée, où il réalise des conférences, expositions et résidences d’écrivain (Fondation TOJI en 2010 et 2013, Cheongju Art Center en 2014).

Stations [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [(1)0] [11] [12] [13] [14] [Station flash] [Station flash]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Linda Sanchez

Née en 1983 à Thonon-Les-Bains (France), vit et travaille à Marseille (France).
Formée à l'école des beaux-arts d'Annecy, Linda Sanchez intègre le Laboratoire des intuitions au sein de cette même école, où elle développe une approche expérimentale. Elle a réalisé de nombreuses expositions, personnelles et collectives, notamment au MAC Lyon (Rendez-vous 08, 2008), au Musée Château d'Annecy (Plan sur ligne et point, 2011), à la Fondation Bullukian, Lyon (Incidents de surface, 2014), à la Maison Salvan, Toulouse (Cabaret flux, 2016), à l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne (Otium #3, 2018)... L'artiste poursuit également un travail de recherche qui se traduit par des conférences (par exemple avec l'anthropologue Tim Ingold en 2014), des résidences, des collaborations avec des scientifiques. En 2017, Linda Sanchez est lauréate du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo et de la Bourse Révélations Emerige. La plupart des œuvres de Linda Sanchez découlent de procédures, de dispositifs d'observation qui peuvent s'apparenter a priori à une pratique de laboratoire. Néanmoins, son travail dépasse la pure expérimentation pour produire des œuvres d'une grande beauté formelle. Qu'il s'agisse de sculpture, d'installation, de vidéo, de dessin, le médium employé n'est jamais arbitraire, mais dépend au contraire du cheminement qui préside à l’œuvre. S'engage un dialogue avec la matière et ses potentialités dynamiques, comme une négociation constante entre forme et force.

http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/Sanchez_Linda

Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] [21]

Vahan Soghomonian

Né en 1982 à Lyon (France), vit et travaille à Lyon (France).
Vahan Soghomonian est diplômé de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. 
Il est membre du groupe Laboratoire espace cerveau depuis 2016.
Vahan Soghomonian construit des écosystèmes qui nous invitent à explorer de face notre imaginaire.
Ses recherches procèdent par analogie, explorant la "plasticité" de l’art en son sens des mécanismes cérébraux ; questionnant la potentialité d’adaptabilité et d’évolution, en fonction des lieux d’où le travail se déploie, ainsi que des êtres avec qui faire ; en utilisant la faculté à fonctionner par associations, pour mettre à l’œuvre les mécaniques inconscientes, opérant caché, pour résister.

Des objets sur le toit d’une usine abandonnée sont devenus un orgue cosmique, qui fait le lien avec le ciel. Il y a un poème, qui sera peint à la chaux dans un souterrain cylindrique, à l’envers, et puis de là, une Arche est construite. Elle accueillerait la partie manquante de la connaissance. 

Ce serait une énergie, et une expédition pour un territoire clandestin.

« Je compose des recettes avec des
médicaments ».

Vahan Soghomonian

http://www.vahansoghomonian.net/

https://lecap-saintfons.com/

Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [17]  [18] [19] [22]

Hélène Vial

Maîtresse de conférences HDR de latin à l'Université Clermont-Auvergne. Un grand nombre de ses travaux de recherche concernent l’œuvre d’Ovide, en particulier Les Métamorphoses et le Contre Ibis. À partir de l’œuvre ovidienne, elle a élargi sa réflexion à deux champs auxquels elle a consacré depuis 2009 plusieurs manifestations scientifiques et publications : l’étude du processus de réécriture des mythes, envisagé de l’Antiquité au XXIe siècle, et les rapports entre poétique et rhétorique dans l’Antiquité et dans la réception de celle-ci jusqu'à nos jours.

Stations [16] [18] 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sarah Vanuxem

Maîtresse de conférences à la faculté de droit de l’Université Côte d’Azur. Elle est titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’un doctorat en droit privé, délivrés par l’Université Paris 1. Ses recherches se situent à la croisée du droit des biens et du droit de l’environnement, avec des incursions en philosophie environnementale, en anthropologie de la nature et en histoire du droit. Son travail porte actuellement sur les transformations que le droit émergent de l’environnement fait subir au traditionnel droit civil.

Station [15]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alexandre Wajnberg

Journaliste scientifique à la RTBF (Journal parlé de Radio Une, Bruxelles) et Radio Campus. Il est aussi comédien et auteur, à la fois pour le cinéma et le théâtre. Il a réalisé de nombreux documentaires et émissions scientifiques, diffusées notamment sur la RTBF et sur Arte, dont Heureux comme un bébé dans l’eau (avec Marc-Henri Wajnberg, réal., Wajnbrosse Productions, 1978, 48 min), Nous sommes tous des étrangers (avec Annie Thonon, réal., Objectif Recherche, 1994, 36 min), La Momie perdue (Wajnbrosse Productions, 1998, 52 min)… Alexandre Wajnberg a co-fondé en 1983 la société de production Wajnbrosse, qui est à l’origine de plus de trois mille courts métrages, obtenu cinquante prix, et une diffusion sur de nombreuses chaînes de télévision à travers le monde. Alexandre Wajnberg a écrit 8 minutes 19 secondes, perles d’étoiles (Bruxelles, Impressions Nouvelles, 2002), un recueil mêlant formes poétiques et théories scientifiques sur le soleil et la lumière.

Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [Station flash] [Station flash] [18]

Floryan Varennes

Né en 1988 à La Rochelle, vit et travaille à Toulon et Paris (France). Il a participé au Laboratoire espace cerveau en 2017-2018.
En écho à la démarche de l'historien, le travail de Floryan Varennes fait appel à des réverbérations transhistoriques, celles du « médiévalisme ». Pour déployer sa pensée, il intervient sous formes d'investigations basées sur des épiphénomènes datés et des archétypes persistants. Cet intérêt pour les détails signifiants converge dans son iconographie à travers des systèmes de belligérances qui manifestent toujours un statu quo, un entre-deux. Il conjugue ainsi ses recherches à tout ce qui se rapporte au corps sans jamais le figurer: la sociologie du vêtement, les problématiques liées aux études du genre ainsi qu'à l'univers médical. Il greffe des fragments temporels dans ses installations qu'il lie à des sculptures, des objets et des photographies qui expriment des questions de norme, d'altération, de (re)présentation et d'ornementation. Dès lors, au sein de ses dispositifs, son rapport aux savoir-faire, à la répétition d'un même motif, aux symboles et à la transfiguration sont au centre de ses réflexions sur la parure et ses hybridations.
http://floryanvarennes.com

Article sur Floryan Varennes par Sandra Barré dans artpress n° 490, juillet-août 2021, p. 20-22.
Article sur Floryan Varennes par Jean-Louis Poitevin dans la revue TK-21
https://www.tk-21.com/Reliques-du-futur

Stations [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash]

 

 

Aline Wiame

Maîtresse de conférences en arts et philosophie à l’Université Toulouse - Jean Jaurès. Ses recherches articulent les arts de la scène et la philosophie, avec des spécificités sur la pensée cartographique, l’esthétique de l’Anthropocène, et le renouvellement des techniques narratives au cœur de la philosophie contemporaine. Elle est l’auteur de Scènes de la défiguration. Quatre propositions entre théâtre et philosophie (les presses du réel, 2016).

Station [13]

Jean-Jacques Wunenburger

Professeur émérite de philosophie, doyen honoraire de la Faculté de Philosophie de l'Université Lyon 3 (2000-2010), ancien directeur de l'Institut de Recherches Philosophiques de Lyon (2004-2011), président de l'Association internationale Gaston Bachelard, co-directeur du Centre de Recherches Internationales sur l'Imaginaire. Ses travaux de recherches portent sur les approches des structures et des fonctions des images, des symboles et des mythes, étudiés dans leurs rapports avec la rationalité philosophique (épistémologie, esthétique et éthique), scientifique et culturelle. Il a publié de nombreux ouvrages dont La Raison contradictoire (Paris, Albin Michel, 1984), Questions d’éthique, (Paris, PUF –Presses universitaires de France, 1993), Philosophie des images (Paris, PUF, 2001), L’Imaginaire (Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2016), Le sacré (Paris, PUF, 2019).

Stations [12] [13] [14] [Station flash] 

Mengzhi Zheng

Né en 1983 à Ruian (Chine), vit et travaille à Lyon (France).
Après des études en graphisme, Mengzhi Zheng intègre la Villa Arson à Nice de 2006 à 2011, année d’obtention du DNSEP avec mention, et étudie en parallèle à la Städelschule de Francfort de 2009 à 2011. Mengzhi Zheng développe un travail photographique et sculptural, qui interroge les relations que nous entretenons à l’architecture et à l’espace, mais aussi à leur évolution dans le temps. Ses œuvres ont été notamment exposées à la Capitainerie à Lyon, à la Halle Girard à l’invitation du Palais de Tokyo en résonance avec la Biennale de Lyon 2015 ainsi qu’à l’Espace Verney-Carron de Lyon. L’URDLA, Villeurbanne, lui a consacré une exposition personnelle en décembre 2016. En 2019, Mengzhi Zheng présente l’exposition À table ! au GAC à Annonay. En 2019-2020, il est également concepteur de l’espace Laboratoire espace cerveau à l’IAC.

http://www.mengzhi.fr/
Stations [(1)0] [11] [12] [13] [14] [15] [16] [Station flash] [Station flash] [19] [20]

Invité·e·s

Catherine Beaugrand

Artiste et chercheuse d’un langage à partir des outils numériques, Catherine Beaugrand est également enseignante à l’ESAD (Saint-Étienne) depuis 2006 et a dirigé le programme de troisième cycle DatAData de 2010 à 2015 à l’École des Beaux-arts de Lyon. Catherine Beaugrand produit aussi bien des dessins, des installations sonores ou des films. Les recherches de l’artiste ont toutes pour but d’élucider une question ou une hypothèse générale sur l’art telle que « Est-il possible de figurer des concepts ? » ou « La réalité est-elle structurée comme une fiction ? ».

Station [6]

Françoise Bonardel

Agrégée de philosophie, docteure d'État ès lettres et sciences humaines (1984). Professeure à l'Université Paris-1 PanthéonSorbonne, administratrice de l'Institut d'études bouddhiques et auteure de Bouddhisme et philosophie : En quête d'une sagesse commune (2009) et
Vacuités : Sortir du nihilisme grâce au bouddhisme ? (2020).

Station [20]

Hicham Berrada

Artiste. La démarche d’Hicham Berrada est à l’intersection du peintre et du scientifique, composant des installations de tableaux chimiques en constante évolution. Particules, température et réactions chimiques sont pour lui autant de pinceaux et pigments à sa disposition, à la fois instruments, matériaux et composantes de l’œuvre. L’artiste s’applique à reproduire rigoureusement des phénomènes météorologiques, physiques et chimiques à l’œuvre dans la nature, imaginant une démarche artistique qui s’apparente à un protocole scientifique expérimental.

Station [14]

Nicolas Bourriaud

Directeur du MoCo - La Panacée à Montpellier, commissaire d’exposition, écrivain, critique d’art et théoricien. Nicolas Bourriaud co-fonde et co-dirige, avec Jérôme Sans, le Palais de Tokyo de 2000 à 2006. Il a été conservateur pour l’art contemporain à la Tate Britain à Londres, professeur à l’université de Venise, chef de l’Inspection de la création artistique au ministère de la Culture, et directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il a publié, entre autres, l’Esthétique relationnelle (les presses du réel, Dijon, 1998), Postproduction (les presses du réel, Dijon, 2004), L'exforme (Presses Universitaires de France, Paris, 2017).

Station [14]

Alain Berthoz

Ingénieur, neurophysiologiste, membre de l’Académie des sciences depuis 2003, membre de l’Académie des technologies depuis 2010, professeur honoraire au Collège de France où il a dirigé le laboratoire CNRS-Collège de France de physiologie de la perception et de l’action. Ses recherches portent sur la physiologie des fonctions sensori-motrices, l’oculomotricité, le système vestibulaire, le contrôle de l’équilibre et la perception du mouvement.

Stations [5] [8]

 

 

Emma Chabani

Docteure en neurosciences cognitives et actuellement cheffe de Projet recherche et développement chez Human Design Group.
Sa thèse, dirigée par Isabelle Arnulf, s’intitule « Perdons-nous vraiment conscience lorsque nous dormons ? Exploration de l'expérience du dormeur dans des modèles d'hypersomnies centrales ».

Station [20]

Grégory Chatonsky

Artiste. Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une création humaine. Figure reconnue du « Netart », Grégory Chatonsky a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives à l’étranger et en France.

Station [16]

 

 

Greg Davis

Compositeur et musicien. Après des études de guitare classique, de jazz et de composition à l’Université DePaul à Chicago, des années d’expériences dans des groupes de hip-hop, de jazz combos, d’improvisation libre et de composition expérimentale, il se tourne ensuite vers la musique assistée par ordinateur en 1997, année où il fonde son label Autumn Records. Depuis son master en composition obtenu en 2001 à Boston, il joue sa musique à travers le monde et enregistre avec de nombreux labels.

Station [7]

 

 

Camille Chenais

Coordinatrice des projets, responsable des expositions et résidences à la Villa Vassilieff à Paris. Camille Chenais est diplômée d’un master de l’École du Louvre en muséologie et histoire de l’art appliquée aux collections. Elle a travaillé sur la réception critique de la dernière décennie du travail de Pablo Picasso, sujet développé par la suite, notamment lors du colloque Revoir Picasso en 2015, et dans les catalogues des expositions Picasso - Transfigurations 1895-1972 (Galerie nationale hongroise, Budapest, 2016) et Picasso.mania (Grand Palais, Paris, 2015).

Station [1(0)]

Didier Debaise

Docteur en philosophie, chercheur au FNRS, il enseigne la philosophie contemporaine à l'Université Libre de Bruxelles. Ses recherches portent principalement sur les formes actuelles de la philosophie spéculative et les théories de l'événement. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à la pensée d’Alfred North Whitehead. Il explique : “Si je m'intéresse aux théories évolutionnistes (principalement à Darwin), aux philosophies de la nature, à des projets de cosmologie tel que celui développé par Whitehead, c'est en vue d'élargir le concept d'expérience à toutes les formes d'interaction d'un vivant à son milieu”.

Station [(1)0]

Axel Cleeremans

Directeur de Recherches au Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS (Belgique), professeur de Psychologie Cognitive à l’Université Libre de Bruxelles, et directeur de l’Unité de Recherche Conscience, Cognition & Computation. Ses recherches portent sur la conscience, notamment les différences entre le traitement conscient et inconscient de l’information, dans les domaines de l’apprentissage, de la mémoire, de la perception, de la cognition sociale et du contrôle cognitif.

Station [2]

 

 

Clément Dumas

Doctorant en cinéma associé à l’Institut d’Asie Orientale, Clément Dumas prépare une thèse sur les théories de la mémoire et leurs applications dans un corpus de films asiatiques (Lav Diaz, Apichatpong Weerasethakul et Wang Bing).

Station [20]

Arnaud Esquerre

Sociologue, Arnaud Esquerre est chargé de recherche au CNRS (LESC, Nanterre) et directeur de l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (IRIS, CNRS-EHESS-Paris 13-Inserm). Ses recherches croisent les effets de croyances à travers le psychisme social, les prédictions ésotériques et les variations de richesse. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment La manipulation mentale. Sociologie des sectes en France (2009), Prédire. L'astrologie au XXIe siècle en France (2013), Théorie des événements extraterrestres (2016) aux éditions Fayard ou encore Enrichissement. Une critique de la marchandise (2017) chez Gallimard, cosigné avec Luc Boltanski.

Station [17] 

FRAME

FRAME est un groupe de recherche composé de quatre artistes et d’une historienne de l’art réunis autour d’intérêts et de champs d’étude communs. « Notre leitmotiv, « Collaborer / Questionner / Faire », se situe au cœur de nos projets artistiques. Entre théorie et pratique, la dynamique de notre réflexion traduit une volonté de croiser des formes de langage ouvertes sur les problématiques de notre époque. Produire une matière à penser, la formaliser sans formalisme, créer une porosité, une perméabilité, sont pour nous les enjeux de la recherche en art. Nous travaillons ainsi en nous entourant d’interlocuteurs variés et spécialisés (philosophes, architectes, designers, chorégraphes, scientifiques), qui accompagnent et alimentent nos discussions. Sans être commissaires d’exposition, nous nous intéressons aux conditions de monstration non plus envisagées comme un principe abstrait et décontextualisé où tout peut advenir, mais plutôt comme un site attaché à une histoire singulière, pouvant générer un attachement, un partage du réel. En ce sens, des protocoles de scénographie sont expérimentés, les œuvres mises à l’épreuve ; la corrélation objet-corps-espace se qualifie à chaque tentative de faire d’une exposition un questionnement. FRAME s’impose un seul cadre : celui de la curiosité et de l’échange, pour la promotion d’une culture plurielle décomplexée des attentes de la mondanité. Il s’agit bien pour nous de décadrer donc, chercher ailleurs derrière cet horizon protéiforme, les fondamentaux de demain ». FRAME est composé de : Alys Demeure, Jérôme Grivel, Héloïse Lauraire, Sandra Lorenzi, Stéphanie Raimondi.

Stations [(1)0] [11] [12] [station flash]

Philippe Eydieu

Artiste, responsable des projets extérieurs, des expositions et de la coordination de la recherche à l’ESCAM – École supérieure d’art de Clermont Métropole. Philippe Eydieu est diplômé de l’ESCAM en 2005. Son travail s’articule autour de la lumière, notamment artificielle, et la confrontation spatiale d’éléments diffus et perceptuels, sous la forme d’installations ou de vidéos qui lui permettent de capturer et matérialiser des instantanés de la lumière.

Station [1(0)]

 

 

 

Amélie Giacomini & Laura Sellies

Diplômées de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2014, Amélie Giacomini et Laura Sellies travaillent ensemble depuis 2009. Très tôt, elles ont eu l’occasion de présenter leur travail aux Laboratoires d’Aubervilliers (Ne travaillez jamais !Printemps des laboratoires #2, 2014), au 60e Salon de Montrouge (2015), au Palais de Tokyo (ALL THAT FALL, 2014 et Festival DO DISTURB, 2016) ainsi qu'au Centre Pompidou (40e anniversaire du Centre Pompidou, 2017). En 2018, elles participent à l’exposition collective Tissage Tressage : Quand la sculpture défile présentée à la Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue, puis en 2019 pour la seconde édition à l’Espace Monte-Christo à Paris, et entrent dans la collection de cette fondation.

La démarche d'Amélie Giacomini et Laura Sellies emprunte autant à l’installation, aux environnements sonores qu’à la performance. Elles inventent des récits qui se superposent et s'activent grâce à des objets ou des performeuses qu'elles mettent en scène dans des endroits désertiques. Les mythes, les références contemporaines, architecturales, littéraires, voire animistes, s'affichent dans ces paysages imaginaires à l'esthétique épurée où l'objet est acteur de la chorégraphie, où la présence humaine se fait sculpturale, où tout devient élément de possibles récits.

Station [18]

 

 

 

 

Juliana Fausto

Philosophe, post-doctorante en philosophie à l’Université fédérale de Paraná (Brésil). Ses recherches portent sur les questions environnementales, l’Anthropocène, l’animal, l’écoféminisme, le genre, le cinéma et la littérature. Elle développe notamment un travail sur la relation entre l’animal et la politique, ainsi que des études épistémologiques féministes centrées sur les concepts de femme, de nature et de monstruosité.

Station [15]



 

 

Mathias Gibert

Professeur de philosophie, chercheur doctorant à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Après des études sur la phénoménologie (en particulier la pensée de Michel Henry), ses recherches portent sur la perspective et le perspectivisme, à travers les théories esthétiques fondatrices de la perspective, l’histoire de la philosophie, et les usages contemporains du perspectivisme dans les sciences sociales.

Station [15]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fabien Giraud & Raphaël Siboni

Fabien Giraud
Né en 1980. Vit et travaille à Paris (France). Études à l’EnsAD-Paris (École nationale supérieure des Arts Décoratifs), puis à l’école du Fresnoy, Tourcoing (France).

Raphaël Siboni
Né en 1981. Vit et travaille à Paris (France). Études à l’ENSBA, Paris (École nationale supérieure des beaux-arts), puis à l’école du Fresnoy, Tourcoing (France).

Les artistes Fabien Giraud et Raphaël Siboni collaborent depuis 2007, après des études aux Arts-Déco et aux Beaux-Arts, puis au Fresnoy - Studio national des arts contemporains, à Tourcoing, et sont représentés par la Galerie Loevenbruck à Paris. Leur pratique s’est construite d’après les techniques du cinéma et des nouvelles technologies. La démarche du duo s’élabore à travers des films, des performances et des sculptures, qui déploient un point de vue porté par les outils technologiques, de la caméra vidéo à l’intelligence artificielle. Fabien Giraud et Raphaël Siboni travaillent à l’exploration d’un monde des possibles, et produisent des hypothèses alternatives à notre passé et à notre futur comme autant de possibilités de nous transformer au présent.

 Station [17]

 

 

 

 

 

Louise Hervé & Clovis Maillet

Né·e·s en 1981. Vivent et travaillent à Paris.

Louise Hervé et Clovis Maillet ont fondé l’I.I.I.I (International Institute for Important Items) en 2001, dans lequel le duo réalise des performances, des films de genre et des installations. Leur création va de pair avec la transmission et traite de l’action socio-politique, de la mémoire, de l’histoire et du féminisme, à travers des conférences-performances érudites, toujours avec humour. Des sujets tels que l’archéologie subaquatique, le saint-simonisme, le fouriérisme ou l’histoire de l’art, sont abordés avec un aspect didactique. La transmission du savoir est le point essentiel de leur travail.
Clovis Maillet est artiste, performeur, historien médiéviste et auteur. Il a fait ses études à l’EHESS (Haute École de Sciences Sociales), en anthropologie historique. En 2010, il participe à une conférence sur la fluidité des genres au Moyen-Âge. Il est également auteur de l’ouvrage Les genres fluides (Paris : Arkhé, 2020), où il démontre que les questions de genres ne sont pas l’apanage de la modernité.

Station [18]

Lola Gonzàlez

Née en 1988 à Angoulême (France), vit et travaille Paris (France).
Que ce soit dans l’écriture, la production, ou encore le choix de travailler avec ses amis, les œuvres vidéos ou performatives de Lola Gonzàlez appellent une authenticité, une spontanéité et une fluidité. De l’individu vers le commun, son travail nous questionne sur la puissance du collectif ainsi que ses limites, et la recherche de l’énergie humaine. Elle met également en lumière l’inscription d’une œuvre dans l’Histoire, son ancrage par rapport au présent et au passé. Lola Gonzàlez est diplômée d’un DNSEP aux Beaux-Arts de Lyon en 2012, qui lui vaudra le prix Linossier (ENSBA, Lyon, 2012). Elle est résidente au Pavillon Neuflize OBC, le laboratoire de création du Palais de Tokyo (2016), à la Coopérative de recherche de l’ÉSACM de Clermont-Ferrand (2017), et à la Villa Médicis de Rome (2018-2019). En 2015, Lola Gonzàlez expose à l’IAC au sein de Rendez-vous, plateforme dédiée à la jeune création internationale, dans le cadre de la Biennale de Lyon. Ses œuvres sont présentées lors d’exposition personnelles telles que Roberto et les autres à la Galerie Marcelle Alix (Paris, 2016), Les courants vagabonds au MAC (Lyon, 2017), Alex au 19 CRAC (Montbéliard, 2018), BODY TALK, Mon corps te parle lors du MuMo2 initié par le Frac Île-de-France (2018-2019). Elle est représentée par la Galerie Marcelle Alix, Paris, et a remporté le Prix Meurice en 2016.

http://lola-gonzalez.com/

Stations [(1)0] [11] [12]

Frédéric Joulian

Anthropologue, maître de conférences à l’EHESS, responsable du Programme de Recherches Interdisciplinaires (PRI) « Évolution, Natures et Cultures », chercheur associé au Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France, et au Laboratoire d’Archéologie Africaine de l’Université de Paris-Nanterre. Ses recherches portent sur les processus d’évolution et sur les significations des phénomènes techniques et culturels dans le temps long et sur les interactions homme-animaux en Afrique et en Europe.

Station [13]

 

 

 

 

 

Benoît Guillaume

Né en 1976, Benoît Guillaume vit et travaille à Marseille. En 2017, il a obtenu le Prix de l'EESI - École Européenne Supérieure de l'Image d'Angoulême.
Très actif sur la scène de la bande dessinée indépendante, Benoît Guillaume participe à de nombreux fanzines, revues et collectifs. Il réalise essentiellement, aujourd’hui, des bandes dessinées, de fiction ou de reportage, seul ou avec l’auteur Frédéric Debomy.

Station [20]



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Émilie Hache

Philosophe et maîtresse de conférences au département de philosophie de l’Université Paris Nanterre. Elle est chercheuse associée au groupe d’études constructivistes (GECo) au sein de l’Université Libre de Bruxelles, et membre du laboratoire Sophiapol de l’Université Paris Nanterre. Son travail se déploie autour de la philosophie pragmatique et de l’écologie politique, et inclut une spécialisation sur l’éco-féminisme.

Station [15]




André Klarsfeld

Chargé de recherche dans l'équipe Génétique moléculaire des rythmes circadiens à l'Institut de neurobiologie Alfred-Fessard du CNRS. Membre de la Société francophone de chronobiologie. Auteur de Les horloges du vivant (2009), Biologie de la mort (2000) avec Frédéric Revah.

Station [20]



 

 

 

Charles Lenay

Docteur en philosophie et histoire des sciences, professeur de sciences cognitives et de philosophie des sciences à l’Université Technologique de Compiègne. Charles Lenay a créé en 1995 le Groupe Suppléance Perceptive, devenu CRED (Recherche Cognitive et Design de l’Énaction) qui est une des trois composantes de l'Unité de recherche interdisciplinaire COSTECH, dont il est directeur adjoint. Ses recherches sont essentiellement portées sur les technologies cognitives, et leur incidence sur le raisonnement, la mémorisation, la perception, l’interaction.

Station [6]

 

 

Joachim Koester

Artiste. Son travail, essentiellement constitué de films et de photographies, revisite et réactive certaines formes du passé tout en s’attachant aux questions de la conscience et de l’altération des sens. L’artiste développe un principe récurrent de montage de l’image pour s’emparer d’une mémoire collective et mener une exploration à caractère aussi bien géographique que mental. Dans cette « enquête » permanente sur l’épreuve du temps et de l’effacement, Joachim Koester se nourrit de la dualité entre rapport scientifique au réel et expérience sensible.

Station [7] 

Jean-Pierre Luminet

Astrophysicien, directeur de recherche au CNRS et au Laboratoire Univers et Théories de l’Observatoire de Paris-Meudon. Spécialiste des trous noirs, de la cosmologie et de la topologie de l’espace, Jean-Pierre Luminet a obtenu en 2007 le prix européen de la communication scientifique. Jean-Pierre Luminet tient depuis 2013 le blog Luminescences, où il partage ses réflexions mêlant science, littérature, art et philosophie. Il est également écrivain, poète, et pratique la musique et les arts plastiques.

Station [2]

Marion Laval-Jeantet

Marion Laval-Jeantet est artiste et maîtresse de conférences en Arts Plastiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a étudié les sciences et structures de la matière (Université Paris 6), l'histoire de l'art (Université Paris 1), l'art (Beaux-arts de Paris, Universités Paris 1 et 8), l'éthologie et l'ethnopsychiatrie (Université Paris 8). Elle est membre du collectif artistique « Art orienté objet » avec Benoît Mangin depuis 2003.

Station [3]

 

 

 

Michel Lussault

Géographe, professeur à l’Université de Lyon (École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines) et membre du laboratoire de recherche Environnements, Villes, Sociétés (Université de Lyon). Ses recherches portent sur l’analyse des politiques territoriales, les modalités de l’habitation humaine des espaces terrestres. Depuis 2017, il dirige l'École Urbaine de Lyon (EUL) qui innove en constituant un domaine nouveau de connaissance et
d’expertise : l’urbain anthropocène.

Station [8]

 

 

 

Antoine Lutz

Directeur de recherche à l'INSERM à Lyon. Pionnier dans le domaine des neurosciences contemplatives, il a utilisé l’imagerie cérébrale pour étudier les pratiques de méditation chez des experts méditants de la tradition bouddhiste et chez des novices formés au programme MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction Program).

Station [20]

 

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Mouillé

Artiste, professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours, coordinateur du Laboratoire des intuitions de l’ESAAA. À travers le prisme de la création artistique, Thierry Mouillé met en place des dispositifs pour donner toute la mesure d’un nouvel espace sensible, social et politique, notamment depuis 1989 en rassemblant son travail sous l’intitulé Fondation mouvante. Il élabore une œuvre faite d’objets quotidiens et usuels ou d’éléments en principe naturels (eau, poussière, buée, air…) poétisés par des interrogations sur l’image, le corps social et la notion de territoire.

Station [1(0)]

 



Germain Meulemans

Germain Meulemans a obtenu son doctorat en anthropologie auprès des universités d'Aberdeen et de Liège en 2017, avant de rejoindre l'EHESS à Paris puis l'Université de Grenoble, où il effectue un post doctorat sur le projet Still on the Map! Les communautés du delta du Mississippi à l’épreuve de la disparition des sols. En octobre 2022, il rejoint le Centre Alexandre-Koyré, à Paris, en tant que chargé de recherches CNRS. En collaboration avec des artistes, des écologues, des historiens des sciences, des architectes et des urbanistes, il développe des ethnographies expérimentales et collectives interrogeant les nouvelles pratiques de la fertilité urbaine ainsi que les rapports entre sols et surfaces dans la ville contemporaine.

Station [21]

 

 

Matt Mullican

Artiste. L’œuvre de Matt Mullican se développe selon deux modes opératoires. D’un côté, des modèles cosmologiques, des mondes réinventés dans une logique post-conceptuelle, avec des systèmes de symboles et de signes empruntés ou créés, et de l’autre côté, une recherche liée à l’hypnose. Il a de plus en plus recours à l’inconscient, utilisant des acteurs puis se mettant exclusivement en scène sous hypnose, à travers le travail de son alter ego, "That Person". C’est alors qu’apparaît malgré lui une autre personnalité. Tandis qu’il est hypnotisé, il réalise des œuvres, des calligraphies, des peintures, des écritures automatiques.

Station [3]

Tran Minh Duc

Artiste diplômé du College of Culture and Arts de Ho Chi Minh. Tran Minh Duc s’intéresse aux caractéristiques de la vie urbaine vietnamienne, aux relations entre le collectif et l’individu, l’interne et l’externe, le local et l’étranger. Son travail regroupe la performance, la photographie, le collage et l’installation comme une exploration de la mémoire collective et des archives culturelles, en questionnant le passé, ses modes de diffusion fragmentaire et son incidence sur le présent.

Station [1(0)]

 

 

 

 

 

Ophélie Naessens & Cynthia Montier

Duo d’artistes-chercheuses depuis 2009, elles explorent les notions de l’« ésotérico-géographie ». Ophélie Naessens et Cynthia Montier imaginent et expérimentent des formes participatives, navigant entre l’art, l’activisme et la magie. Elles portent leur intérêt sur les dispositifs de médiation et de transmission de savoirs et de pratiques. Elles s’interrogent au sujet des pédagogies rituelles et de la place de la spiritualité dans les pratiques artistiques. Leur méthodologie s’articule autour d’un protocole d’enquête, avec des dimensions narratives, géologiques et ésotériques autour d’un territoire donné.

Ophélie Naessens est maîtresse de conférence en Sciences de l’art, co-responsable de l’équipe Praxitèle du CREM. Depuis septembre 2020, elle co-dirige le projet Rituels, arts et résistances dans les pratiques artistiques contemporaines des récits potentiels comme outils d’émancipation. Ses recherches portent sur les modalités de représentation d’une parole donnée à travers un processus d’enquête et de création d’espaces de parole et d’écoute, dans le champ de l’art contemporain. Elle étudie les portraits filmés d’artistes, les pratiques artistiques participatives, l’échange discursif pensé comme forme artistique (dialogical art, conversation pieces) ou les formes artistiques collaboratives.

Station [18]

Gyan Panchal

Artiste, commissaire d’expositions et professeur de sculpture, volume, espace et installation à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole. Les matériaux ont une place centrale dans la pratique artistique de Gyan Panchal ; objets récupérés et retravaillés, éléments bruts et synthétiques, ils se composent à travers des sculptures que Gyan Panchal qualifie de « traits d’union entre l’homme et son rapport au territoire, son rapport à la nature ». Extrait de "Gyan Panchal - l'atelier A", Arte.

Station [1(0)]

 

 

Bertrand Prévost

Historien et théoricien de l’art, maître de conférences HDR en histoire de l’art et esthétique à l’Université Bordeaux-Montaigne, membre du comité de rédaction de la revue Albertiana. Il a notamment publié La peinture en actes. Gestes et manières dans l’Italie de la Renaissance (Actes Sud, 2007), Botticelli. Le manège allégorique (Ed. 1:1, 2011), Peindre sous la lumière. Leon Battista Alberti et le moment humaniste de l’évidence (Presses Universitaires de Rennes, 2013), Marqueterie générale. Hubert Duprat (La Part de l’Œil, 2020).

Station [13]

 

 

Perig Pitrou

Perig Pitrou est anthropologue, directeur de recherche au CNRS au sein du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France/Université PSL, où il dirige l’équipe « Anthropologie de la vie ». Il est également membre-fondateur du collectif « La vie à l’œuvre » (https://lifeinthemaking.net/fr/). Il a récemment co-dirigé Puissance du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique et un volume des Cahiers d’anthropologie sociale intitulé « Reconfigurer le vivant ».

Station [21] 

Yannick Prié

Enseignant-chercheur au département Informatique de Polytech Nantes, co-responsable du DU Design de services interactifs innovants, et membre du groupe de recherche DUKe (Data User Knowledge) au Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes. Son travail porte sur l’interaction entre l’humain et l’ordinateur, notamment l’analyse et l’extraction de données interactives, les technologies réflexives, l’analyse de données basée sur les traces numériques.

Station [6]

Jocelyne Porcher

Ancienne éleveuse animalière et technicienne agricole, Jocelyne Porcher est sociologue, zootechnicienne et directrice de recherches à l’Institut National de la Recherche Agronomique. Son travail porte sur la relation entre l’humain et l’animal, spécifiquement dans le contexte du travail. Ses recherches prennent en compte la dimension affective et intersubjective, et incluent les questions du bien-être, des conditions de vie et de la mort de l’animal.

Station [13]

 



Israël Rosenfield

Docteur en médecine (New York University) et docteur en philosophie (Princeton), il enseigne les neurosciences et l'histoire des idées à la City University de New York. Israël Rosenfield est notamment l'auteur de L'Invention
de la mémoire : le cerveau, nouvelles donnes
(Flammarion, coll. Champs, 1994), La Mégalomanie de Freud (Éditions du Seuil, 2000), L’étrange, le familier, l’oublié : une anatomie de la conscience (Flammarion, coll. Champs, 2005), et avec Edward Ziff, L’ADN : La science en bandes dessinées (Odile Jacob, 2011).

Station [6]

Charles Stépanoff

Ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), docteur en ethnologie (2007), Charles Stépanoff est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales depuis 2021, après avoir été maître de conférences à l' École pratique des hautes études. Il a été coordinateur du Groupement de recherche international "Nomadisme, sociétés et environnement en Asie centrale et septentrionale" (France, Fédération de Russie, Kirghizstan) et membre du Conseil national des universités. Il a soutenu en 2018 son habilitation à diriger des recherches, intitulée "Chamanisme et communautés hybrides", avec pour garant Philippe Descola. Depuis 2018, il mène des enquêtes ethnographiques sur les relations aux animaux sauvages et domestiques dans le contexte de la chasse et de l'élevage en France. Il a publié en particulier une étude sur les controverses et les conflits actuels entre adeptes et opposants de la pratique de la chasse à courre.

Station [21] 

Pacôme Thiellement

Essayiste, écrivain et réalisateur. Pacôme Thiellement fait de la culture populaire, de la musique rock, de la bande dessinée et des séries télévisées, une porte d’entrée sur la métaphysique et la pensée gnostique. Il réalise et écrit en collaboration avec Thomas Bertay plusieurs films expérimentaux, qui sont notamment exposés au Palais de Tokyo et au Centre Pompidou. Il est l’auteur de La vie des Sans Roi. Révolution gnostique (Presses Universitaires de France, 2017), Sycomore sickamour (Presses Universitaires de France, 2018), Tu m’as donné de la Crasse et j’en ai fait de l’Or (Massot Éditions, 2020).

Station [7]



Elinor Vernhes

Artiste. Elle s’intéresse au phénomène de perception et ses travaux actuels sont intimement liés au concept d’énaction de Francisco Varela. Elinor Vernhes présente l’exposition L’appel des fleurs en 2010 au Jardin Botanique de Lyon. Son travail de la photographie et du post-traitement numérique retranscrivent la vision de notre monde par les abeilles, pour lesquelles la perception de la couleur intègre notamment le rayonnement ultraviolet.

Station [6]

Jean-Pol Tassin

Neurobiologiste, directeur de recherches INSERM au Collège de France, au CNRS et à l’UPMC. Ses recherches sont liées aux neurosciences et à la psychanalyse, et portent sur le traitement des émotions par le système nerveux central. Il est notamment spécialiste des addictions, des drogues et du rêve. Il a publié des articles dans Psychotropes et la Revue française de psychanalyse, et est l’auteur, avec Serge Tisseron, du livre Les 100 mots du rêve (Presses Universitaires de France, 2014).

Station [9]

 

 

 

 

 

 

 

Camille de Toledo

Camille de Toledo est écrivain, docteur en littérature comparée. Il a étudié l’histoire, le droit, les sciences politiques et la littérature. En 2004, il a obtenu la bourse de la Villa Médicis. Engagé pour une reconnaissance juridique des éléments de la nature, il orchestre le processus instituant des Auditions pour un parlement de Loire, avec le Pôle Art et Urbanisme, qui donne notamment lieu au livre Le Fleuve qui voulait écrire (Manuella  éditions & Les Liens qui libèrent, 2021). Parmi ses publications : Les potentiels du temps. Art et politique (Manuella éditions, 2016), Le livre de la faim et de la soif (Gallimard, 2017) et Thésée, sa vie nouvelle (Verdier, 2020).

Station [21] 

Inigo Wilkins

Docteur en Cultural Studies à Goldsmiths (Londres), Inigo Wilkins s’apprête à publier sa thèse nommée Irreversible Noise: The Rationalizaton of Randomness and the Fetishization of Indeterminacy. Il est également co-directeur de la plateforme de recherche et revue Glass Bead dédiée aux transferts de connaissance entre l’art, la science et la philosophie, ainsi qu’à leurs dimensions pratiques et politiques.

Station [17]

Jean-Marc Tenryu Bazy

Maître Jean-Marc Tenryu Bazy a suivi les enseignements de maître Gudo Wafu Nishijima dont il a reçu le sceau de la transmission (shiho) en 2003. Titulaire du diplôme universitaire “Médecine, neurosciences et méditation”, responsable de l’association Dogen Sangha, il est le fondateur du temple de Gudo ji à Villeurbanne, où il enseigne.

Station [20]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dylan Trigg

Philosophe, chercheur au Fonds autrichien pour la science (Lise Meitner Senior Fellow) à l'Université de Vienne, département de philosophie. Ses recherches concernent la phénoménologie et l’existentialisme, les philosophies de la subjectivité et de l’incarnation, l’esthétique et les philosophies de l’art, la philosophie allemande du XIXe siècle. Il est l’auteur des livres The Memory of Place: A Phenomenology of the Uncanny (Ohio University Press, 2012), The Thing: A Phenomenology of Horror (Zero Books, 2014), Topophobia: A Phenomenology of Anxiety (Bloomsburry Academic, 2016).

Station [16]