Flicker : du visuel au perceptuel
À partir de la Dreamachine de Brion Gysin, la Station 4 s’attache aux expériences artistiques menées autour d’effets de lumière stroboscopique et à leur impact sur la perception neuronale.
Œuvre à l'étude
Conférences
Arnauld Pierre : “Massages neuroniens : battements et flickers dans l’art optique et cinétique”
En parallèle avec le développement des premières techniques d’investigation des rythmes cérébraux et tandis que la cybernétique propose une interprétation néo-mécaniste du fonctionnement du système nerveux central, des artistes, à l’instar de Nicolas Schöffer, forcent les portes de la perception à l’aide de dispositifs visuels qui ambitionnent d’aller façonner directement la matière cérébrale et d’établir une communication plus directe, faite de signaux immatériels, avec le spectateur.
Diaporama de la conférence d’Arnauld Pierre
Pascal Rousseau : “Dreamachine : le vacillement des identités”
Il est question, à partir de l'œuvre de Brion Gysin et en particulier de son intérêt pour la technique du flicker, des liens entre les seuils de perception, les techniques hallucinatoires et les questions de genre.
Diaporama de la conférence de Pascal Rousseau
Participant·e·s
Élisa Brune
écrivaine (romancière, essayiste) et journaliste scientifique
Denis Cerclet
anthropologue, maître de conférences, Université Lumière - Lyon 2
Arnauld Pierre
historien de l’art, professeur à l’Université Paris IV - Sorbonne
Pascal Rousseau
historien de l’art, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne
Œuvre à l'étude
Brion Gysin, Dreamachine, 1961-1979.
Métal perforé, moteur, lampe.
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, legs de l’artiste en 1988.
Container
Il sert de bureau d’études pendant toute la durée du laboratoire, en en restituant au fur et à mesure au public les différentes étapes, sous forme de documentation et d’archives.
Pour la Station 4, le container présente une documentation sur le phénomène du flicker.